Titre : |
Aymare 1939-1967 : une collectivité anarcho-syndicaliste espagnole dans le Lot |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Olivier Hiard (1973-....), Auteur |
Editeur : |
Saint-Georges-d'Oléron [France] : Les Éditions libertaires |
Année de publication : |
2014 |
Importance : |
1 vol. (168 p.) |
Présentation : |
ill., couv. ill. |
Format : |
21 cm |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-919568-44-4 |
Prix : |
13 EUR |
Note générale : |
En appendice, choix de documents
Bibliogr. p. 167-168 |
Langues : |
Français (fre) |
Concepts : |
Sans schéma
Anarcho-syndicalisme
|
Index. décimale : |
944.08 Histoire de la France depuis 1870 |
Résumé : |
En 1939, nombreux sont les Républicains espagnols à rejoindre la France, fuyant la guerre et le fascisme après la chute de Barcelone. Accueillis dans des camps de fortune à l'hygiène déplorable et aux conditions de vie précaire, ils s'organisent pour survivre.
Parmi ces républicains, des anarcho-syndicalistes de la 26e division (ex-colonne Durruti) vont être exfiltrés de ces camps pour rejoindre le Lot. Ils vont être accueillis dans la propriété de Maître Berthon, avocat et ancien député de la Seine.
Cette propriété, qui porte le nom d'Aymare, située en Haute-Bouriane, est vendue au cours de cette année 1939 au Mouvement libertaire espagnol (MLE) et permet à des familles de s'y installer. Cet épisode est de courte durée car la guerre balaie sur son passage ce havre de paix. Seuls quelques réfugiés y séjournent durant le conflit, permettant au MLE de conserver intact le lieu.
En 1948, une poignée anarcho-syndicalistes du MLE épaulés par la CNT reconstituée de l'exil, décident alors de créer la collectivité libertaire d'Aymare.
Cette expérience autogestionnaire, quasiment oubliée des mémoires, va exister jusqu'en 1967. Elle donne naissance à une éphémère radio, édifie un dispensaire très moderne qui accueille des malades et mutilés de la guerre, cultive et entretient une exploitation agricole de 120 ha permettant à 25 personnes d'y vivre toute l'année, organise des rassemblements dignes des plus grands festivals de la période. L'entraide, la solidarité, l'égalité, l'autogestion, la fraternité, la culture sont les mots qui caractérisent le cœur de ce projet.
Cet épisode, peu connu de l'histoire de l'exil des républicains espagnols et des anarcho-syndicalistes de la CNT en particulier, présente plusieurs intérêts : il révèle la vie de réfugiés durant la Seconde Guerre mondiale, il met fin au mythe du désert autogestionnaire français d'avant la vague des communautés de 68 et met l'accent sur le fait que durant les Trente Glorieuses, il a été possible de vivre autrement de façon solidaire et collective, révolutionnaire et autogestionnaire.
C'est cette aventure humaine que tente d'éclairer ce livre.
Hiard Olivier, est né en 1973 et vit actuellement dans le Lot où il exerce la profession de veilleur de nuit. L'auteur a fréquenté de nombreux squats anarchopunks et s'intéresse de près à l'histoire des micro-collectivités, des réalisations socialistes utopistes et à l'Utopie. |
Permalink : |
https://bi.b-a-m.org/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=10838 |
Aymare 1939-1967 : une collectivité anarcho-syndicaliste espagnole dans le Lot [texte imprimé] / Olivier Hiard (1973-....), Auteur . - Saint-Georges-d'Oléron [France] : Les Éditions libertaires, 2014 . - 1 vol. (168 p.) : ill., couv. ill. ; 21 cm. ISBN : 978-2-919568-44-4 : 13 EUR En appendice, choix de documents
Bibliogr. p. 167-168 Langues : Français ( fre)
Concepts : |
Sans schéma
Anarcho-syndicalisme
|
Index. décimale : |
944.08 Histoire de la France depuis 1870 |
Résumé : |
En 1939, nombreux sont les Républicains espagnols à rejoindre la France, fuyant la guerre et le fascisme après la chute de Barcelone. Accueillis dans des camps de fortune à l'hygiène déplorable et aux conditions de vie précaire, ils s'organisent pour survivre.
Parmi ces républicains, des anarcho-syndicalistes de la 26e division (ex-colonne Durruti) vont être exfiltrés de ces camps pour rejoindre le Lot. Ils vont être accueillis dans la propriété de Maître Berthon, avocat et ancien député de la Seine.
Cette propriété, qui porte le nom d'Aymare, située en Haute-Bouriane, est vendue au cours de cette année 1939 au Mouvement libertaire espagnol (MLE) et permet à des familles de s'y installer. Cet épisode est de courte durée car la guerre balaie sur son passage ce havre de paix. Seuls quelques réfugiés y séjournent durant le conflit, permettant au MLE de conserver intact le lieu.
En 1948, une poignée anarcho-syndicalistes du MLE épaulés par la CNT reconstituée de l'exil, décident alors de créer la collectivité libertaire d'Aymare.
Cette expérience autogestionnaire, quasiment oubliée des mémoires, va exister jusqu'en 1967. Elle donne naissance à une éphémère radio, édifie un dispensaire très moderne qui accueille des malades et mutilés de la guerre, cultive et entretient une exploitation agricole de 120 ha permettant à 25 personnes d'y vivre toute l'année, organise des rassemblements dignes des plus grands festivals de la période. L'entraide, la solidarité, l'égalité, l'autogestion, la fraternité, la culture sont les mots qui caractérisent le cœur de ce projet.
Cet épisode, peu connu de l'histoire de l'exil des républicains espagnols et des anarcho-syndicalistes de la CNT en particulier, présente plusieurs intérêts : il révèle la vie de réfugiés durant la Seconde Guerre mondiale, il met fin au mythe du désert autogestionnaire français d'avant la vague des communautés de 68 et met l'accent sur le fait que durant les Trente Glorieuses, il a été possible de vivre autrement de façon solidaire et collective, révolutionnaire et autogestionnaire.
C'est cette aventure humaine que tente d'éclairer ce livre.
Hiard Olivier, est né en 1973 et vit actuellement dans le Lot où il exerce la profession de veilleur de nuit. L'auteur a fréquenté de nombreux squats anarchopunks et s'intéresse de près à l'histoire des micro-collectivités, des réalisations socialistes utopistes et à l'Utopie. |
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