Titre de série : |
Les conseils ouvriers, 1 |
Titre : |
Les conseils ouvriers |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Anton Pannekoek (1873-1960), Auteur ; Informations correspondance ouvrières (ICO), Traducteur |
Editeur : |
Paris [France] : Spartacus |
Année de publication : |
1982 |
Collection : |
Cahiers série B, ISSN 0758-3052 num. 114 |
Importance : |
1 vol. (260 p.) |
Format : |
21 cm |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-902963-60-7 |
Prix : |
15,00 EUR |
Langues : |
Français (fre) Langues originales : Allemand (ger) |
Catégories : |
Conseils ouvriers
|
Concepts : |
Sans schéma
Autogestion
;
Conseils ouvriers
|
Mots-clés : |
Classes dirigeantes |
Index. décimale : |
338.69 Contrôle de l'industrie par les travailleurs |
Résumé : |
Anton Pannekoek (1873 – 1960) est un contemporain de Lénine et de Rosa Luxemburg ; au début du XXe siècle, militant aux Pays-Bas puis en Allemagne, il prit part aux mêmes débats qu’eux. Dès cette époque, il critiqua la politique et l’organisation de ces partis socialistes qui allaient renier leurs engagements internationalistes en 1914. Il s’en sépare alors définitivement et rejoint les communistes internationalises allemands. Participant à la révolution allemande de 1918 et aux affrontements qui la suivirent, il s’oppose en 1920 à la direction de l’Internationale communiste naissante, qui veut imposer aux partis qui y adhèrent des tactiques parlementaristes.
Au cours de la deuxième guerre mondiale, il rédige Les Conseils ouvriers, tout à la fois analyse critique de la société capitaliste, bilan des leçons durement apprises par le mouvement ouvrier au cours des cent ans qui suivirent la publication du Manifeste du parti communiste et réflexion très concrète sur les chemins qui peuvent conduire à la société des producteurs associés, libres et égaux, une société sans classes ni exploitation. Il explique ainsi son approche :
« Conseils ouvriers, cela ne désigne pas une forme d’organisation fixe, élaborée une fois pour toutes et dont il resterait seulement à perfectionner les détails ; il s’agit d’un principe, le principe de l’autogestion ouvrière des entreprises et de la production... C’est une question de lutte pratique contre l’appareil de domination capitaliste. »
Après une présentation générale de la part des traducteurs et une courte biographie, ce premier volume commence par l’analyse de l’organisation actuelle de la production qui débouche sur ce constat : « …malgré tous ses discours trompeurs…le capitalisme organisé est…tout à fait incapable de mettre en œuvre les riches forces productives de l’humanité pour ce qui est leur véritable but, il ne fait que les utiliser comme moyens de destruction. La classe ouvrière se trouve donc fasse à la nécessité de prendre elle-même la production entre ses mains. » Il examine ensuite les tendances qui poussent les ouvriers vers la transformation de la société et exposent les fondements de l’organisation des conseils.
Dans un deuxième volet, il dresse le tableau de ce qu’ont été les luttes ouvrières depuis une centaine d’années, les rôles qu’ont joués le syndicalisme, l’action directe et les grèves et tire les leçons de la Révolution russe. Une troisième partie est consacrée aux idéologies, à la religion, au communisme et au socialisme.
Ce sont des participants à I.C.O. qui ont réalisé, à partir des éditions anglaise et hollandaise, la seule traduction en français des Conseils ouvriers. Celle-ci a été publiée en 1974 par Bélibaste, puis reprise en deux volumes par les Cahiers Spartacus en 1982. La présente édition conserve le format de cette édition, le tome II étant également disponible. |
Note de contenu : |
Bibliogr. p. 261 |
Permalink : |
https://bi.b-a-m.org/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=3599 |
Les conseils ouvriers, 1. Les conseils ouvriers [texte imprimé] / Anton Pannekoek (1873-1960), Auteur ; Informations correspondance ouvrières (ICO), Traducteur . - Paris [France] : Spartacus, 1982 . - 1 vol. (260 p.) ; 21 cm. - ( Cahiers série B, ISSN 0758-3052; 114) . ISBN : 978-2-902963-60-7 : 15,00 EUR Langues : Français ( fre) Langues originales : Allemand ( ger)
Catégories : |
Conseils ouvriers
|
Concepts : |
Sans schéma
Autogestion
;
Conseils ouvriers
|
Mots-clés : |
Classes dirigeantes |
Index. décimale : |
338.69 Contrôle de l'industrie par les travailleurs |
Résumé : |
Anton Pannekoek (1873 – 1960) est un contemporain de Lénine et de Rosa Luxemburg ; au début du XXe siècle, militant aux Pays-Bas puis en Allemagne, il prit part aux mêmes débats qu’eux. Dès cette époque, il critiqua la politique et l’organisation de ces partis socialistes qui allaient renier leurs engagements internationalistes en 1914. Il s’en sépare alors définitivement et rejoint les communistes internationalises allemands. Participant à la révolution allemande de 1918 et aux affrontements qui la suivirent, il s’oppose en 1920 à la direction de l’Internationale communiste naissante, qui veut imposer aux partis qui y adhèrent des tactiques parlementaristes.
Au cours de la deuxième guerre mondiale, il rédige Les Conseils ouvriers, tout à la fois analyse critique de la société capitaliste, bilan des leçons durement apprises par le mouvement ouvrier au cours des cent ans qui suivirent la publication du Manifeste du parti communiste et réflexion très concrète sur les chemins qui peuvent conduire à la société des producteurs associés, libres et égaux, une société sans classes ni exploitation. Il explique ainsi son approche :
« Conseils ouvriers, cela ne désigne pas une forme d’organisation fixe, élaborée une fois pour toutes et dont il resterait seulement à perfectionner les détails ; il s’agit d’un principe, le principe de l’autogestion ouvrière des entreprises et de la production... C’est une question de lutte pratique contre l’appareil de domination capitaliste. »
Après une présentation générale de la part des traducteurs et une courte biographie, ce premier volume commence par l’analyse de l’organisation actuelle de la production qui débouche sur ce constat : « …malgré tous ses discours trompeurs…le capitalisme organisé est…tout à fait incapable de mettre en œuvre les riches forces productives de l’humanité pour ce qui est leur véritable but, il ne fait que les utiliser comme moyens de destruction. La classe ouvrière se trouve donc fasse à la nécessité de prendre elle-même la production entre ses mains. » Il examine ensuite les tendances qui poussent les ouvriers vers la transformation de la société et exposent les fondements de l’organisation des conseils.
Dans un deuxième volet, il dresse le tableau de ce qu’ont été les luttes ouvrières depuis une centaine d’années, les rôles qu’ont joués le syndicalisme, l’action directe et les grèves et tire les leçons de la Révolution russe. Une troisième partie est consacrée aux idéologies, à la religion, au communisme et au socialisme.
Ce sont des participants à I.C.O. qui ont réalisé, à partir des éditions anglaise et hollandaise, la seule traduction en français des Conseils ouvriers. Celle-ci a été publiée en 1974 par Bélibaste, puis reprise en deux volumes par les Cahiers Spartacus en 1982. La présente édition conserve le format de cette édition, le tome II étant également disponible. |
Note de contenu : |
Bibliogr. p. 261 |
Permalink : |
https://bi.b-a-m.org/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=3599 |
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