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Détail de l'indexation
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Le 17 octobre 1961, un crime d'État à Paris
Titre : Le 17 octobre 1961, un crime d'État à Paris Type de document : texte imprimé Auteurs : Olivier Le Cour Grandmaison (1960-....), Directeur de publication, rédacteur en chef ; Association 17 octobre 1961 contre l'oubli, Editeur scientifique Editeur : Paris : La Dispute Année de publication : 2001 Collection : Histoire Importance : 1 vol. (282 p.) Présentation : couv. ill. Format : 21 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-84303-047-5 Prix : 19 EUR Langues : Français (fre) Catégories : Histoire:Afrique:Algérie
Histoire:France:1945-1968Concepts : Histoire
Paris (France) -- 1961 (Manifestations algériennes des 17-20 octobre)
Histoire - évènements
Algérie -- 1954-1962 (Guerre d'Algérie)
Sans schéma
Violence policière ; Répression politiqueIndex. décimale : 944.083 Histoire de France. Ve République, 1958- Résumé : Le mardi 17 octobre 1961, trente mille Algériens, souvent en famille, manifestent pacifiquement, à l’appel du FLN, dans les rues de la capitale contre le couvre-feu raciste qui leur est imposé par le préfet de police, Maurice Papon, et le gouvernement.
Une répression d’une férocité inouïe s’abat sur eux. La police tire sur les cortèges. Quinze mille manifestants sont arrêtés. Parqués dans des stades, emmenés dans des sous-sols, affamés, battus et torturés, assassinés, jetés dans la Seine. Les estimations sérieuses parlent de près de trois cents morts.
Car l’État colonial menait aussi la «sale guerre» d’Algérie dans les rues de Paris. Et le silence est ordonné, l’oubli organisé, la date même du 17 octobre effacée des consciences et de l’histoire. Depuis dix ans, à contre-courant, des écrivains, des historiens, des associations ont fait resurgir le fait, ont rétabli sa mémoire et organisé sa commémoration.
Olivier Le Cour Grandmaison (sous la direction de), Nils Andersson, Étienne Balibar, Thérèse Blondet-Bisch, Roby Bois, Alain Brossat, Martine Déotte, Nicole Dreyfus, Jean-Luc Einaudi, Nabile Farès, René Gallissot, Samira Mesbahi, Anissa Mohammedi, Charlotte Nordmann, Yves Royer, Alain Ruscio, Ouanassa Siari Tengour, Benjamin Stora, Jérôme Vidal
Les auteurs de ce livre, Nils Andersson, Étienne Balibar, Thérèse Blondet-Bisch, Roby Bois, Alain Brossat, Martine Déotte, Nicole Dreyfus, Jean-Luc Einaudi, Nabile Farès, René Gallissot, Samira Mesbahi, Anissa Mohammedi, Charlotte Nordmann,Yves Royer, Alain Ruscio, Benjamin Stora, Jerôme Vidal et Olivier Le Cour Grandmaison, qui a dirigé cet ouvrage au nom de l’association 17 octobre 1961 : contre l’oubli, nous donnent ici les témoignages, les documents et les réflexions qui permettent aux lecteurs de juger de la nécessité que l’État reconnaisse enfin son crime et en tire toutes les conséquences.Note de contenu : En appendice, choix de documents
Bibliogr. p. 273-276Permalink : https://bi.b-a-m.org/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=6033 Le 17 octobre 1961, un crime d'État à Paris [texte imprimé] / Olivier Le Cour Grandmaison (1960-....), Directeur de publication, rédacteur en chef ; Association 17 octobre 1961 contre l'oubli, Editeur scientifique . - Paris : La Dispute, 2001 . - 1 vol. (282 p.) : couv. ill. ; 21 cm. - (Histoire) .
ISBN : 978-2-84303-047-5 : 19 EUR
Langues : Français (fre)
Catégories : Histoire:Afrique:Algérie
Histoire:France:1945-1968Concepts : Histoire
Paris (France) -- 1961 (Manifestations algériennes des 17-20 octobre)
Histoire - évènements
Algérie -- 1954-1962 (Guerre d'Algérie)
Sans schéma
Violence policière ; Répression politiqueIndex. décimale : 944.083 Histoire de France. Ve République, 1958- Résumé : Le mardi 17 octobre 1961, trente mille Algériens, souvent en famille, manifestent pacifiquement, à l’appel du FLN, dans les rues de la capitale contre le couvre-feu raciste qui leur est imposé par le préfet de police, Maurice Papon, et le gouvernement.
Une répression d’une férocité inouïe s’abat sur eux. La police tire sur les cortèges. Quinze mille manifestants sont arrêtés. Parqués dans des stades, emmenés dans des sous-sols, affamés, battus et torturés, assassinés, jetés dans la Seine. Les estimations sérieuses parlent de près de trois cents morts.
Car l’État colonial menait aussi la «sale guerre» d’Algérie dans les rues de Paris. Et le silence est ordonné, l’oubli organisé, la date même du 17 octobre effacée des consciences et de l’histoire. Depuis dix ans, à contre-courant, des écrivains, des historiens, des associations ont fait resurgir le fait, ont rétabli sa mémoire et organisé sa commémoration.
Olivier Le Cour Grandmaison (sous la direction de), Nils Andersson, Étienne Balibar, Thérèse Blondet-Bisch, Roby Bois, Alain Brossat, Martine Déotte, Nicole Dreyfus, Jean-Luc Einaudi, Nabile Farès, René Gallissot, Samira Mesbahi, Anissa Mohammedi, Charlotte Nordmann, Yves Royer, Alain Ruscio, Ouanassa Siari Tengour, Benjamin Stora, Jérôme Vidal
Les auteurs de ce livre, Nils Andersson, Étienne Balibar, Thérèse Blondet-Bisch, Roby Bois, Alain Brossat, Martine Déotte, Nicole Dreyfus, Jean-Luc Einaudi, Nabile Farès, René Gallissot, Samira Mesbahi, Anissa Mohammedi, Charlotte Nordmann,Yves Royer, Alain Ruscio, Benjamin Stora, Jerôme Vidal et Olivier Le Cour Grandmaison, qui a dirigé cet ouvrage au nom de l’association 17 octobre 1961 : contre l’oubli, nous donnent ici les témoignages, les documents et les réflexions qui permettent aux lecteurs de juger de la nécessité que l’État reconnaisse enfin son crime et en tire toutes les conséquences.Note de contenu : En appendice, choix de documents
Bibliogr. p. 273-276Permalink : https://bi.b-a-m.org/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=6033 Exemplaires (1)
Code-barres Section Cote Support Localisation Disponibilité 101668 Histoire FRANCE - GUERRE D'ALGERIE Livre Bibliothèque principale Disponible Le 17 octobre des Algériens / Marcel Péju
Titre : Le 17 octobre des Algériens : suivi de La triple occultation d'un massacre Type de document : texte imprimé Auteurs : Marcel Péju (1922-2005), Auteur ; Paulette Péju (1919-1979), Auteur ; Gilles Manceron (19..-....), Préfacier, etc. Editeur : Paris [France] : La Découverte Année de publication : 2011 Collection : Cahiers libres, ISSN 0526-8370 Importance : 1 vol. (199 p.) Présentation : couv. ill. Format : 22 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-7071-7117-7 Prix : 14 EUR Langues : Français (fre) Catégories : Histoire:Afrique:Algérie
Histoire:France:1945-1968Concepts : Histoire
Paris (France) -- 1961 (Manifestations algériennes des 17-20 octobre)
Histoire - évènements
Algérie -- 1954-1962 (Guerre d'Algérie)
Sans schéma
Violence policière ; Répression politiqueIndex. décimale : 944.083 Histoire de France. Ve République, 1958- Résumé : À cinq mois de la fin de la guerre d'Algérie, le 17 octobre 1961, Paris a connu le plus grand massacre de gens du peuple depuis la Semaine sanglante de 1871. Des dizaines de milliers d'Algériens manifestant sans armes ont été violemment réprimés par des policiers aux ordres du préfet Maurice Papon, faisant peut-être deux cents morts. Et, pendant une trentaine d'années, ce drame a été «oublié». Pourtant, dès l'époque, des femmes et hommes courageux ont tenté de le faire connaître. En témoigne le texte inédit que Marcel et Paulette Péju devaient faire paraître à l'été 1962 et publié ici pour la première fois. Nourri de nombreux témoignages d'Algériens recueillis à chaud, sa lecture ne laisse pas indemne.
Ce document est complété par La Triple Occultation d'un massacre de Gilles Manceron, qui jette une lumière neuve sur cet événement. Papon était appuyé dans le gouvernement par ceux qui désapprouvaient les choix du général de Gaulle dans les négociations en cours pour l'indépendance de l'Algérie. Il a préparé et orchestré la violence de la répression en donnant aux policiers une sorte de permis de tuer. Gilles Manceron éclaire également les raisons de la longue occultation du massacre : sa dissimulation par ses organisateurs au sein de l'État français ; l'effacement de sa mémoire au profit de celle de Charonne en février 1962 ; et le silence des premiers gouvernants de l'Algérie indépendante, car les organisateurs de la manifestation étaient devenus leurs opposants.
Ce livre explique la logique implacable d'un événement qui correspond aux derniers feux de la folie coloniale, paroxysme d'une période où la France s'est écartée des principes hérités des plus grands moments de son histoire.Note de contenu : Bibliogr. p. 187-192. Discogr. p. 194. Filmogr. p. 192-194 Permalink : https://bi.b-a-m.org/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=6034 Le 17 octobre des Algériens : suivi de La triple occultation d'un massacre [texte imprimé] / Marcel Péju (1922-2005), Auteur ; Paulette Péju (1919-1979), Auteur ; Gilles Manceron (19..-....), Préfacier, etc. . - Paris [France] : La Découverte, 2011 . - 1 vol. (199 p.) : couv. ill. ; 22 cm. - (Cahiers libres, ISSN 0526-8370) .
ISBN : 978-2-7071-7117-7 : 14 EUR
Langues : Français (fre)
Catégories : Histoire:Afrique:Algérie
Histoire:France:1945-1968Concepts : Histoire
Paris (France) -- 1961 (Manifestations algériennes des 17-20 octobre)
Histoire - évènements
Algérie -- 1954-1962 (Guerre d'Algérie)
Sans schéma
Violence policière ; Répression politiqueIndex. décimale : 944.083 Histoire de France. Ve République, 1958- Résumé : À cinq mois de la fin de la guerre d'Algérie, le 17 octobre 1961, Paris a connu le plus grand massacre de gens du peuple depuis la Semaine sanglante de 1871. Des dizaines de milliers d'Algériens manifestant sans armes ont été violemment réprimés par des policiers aux ordres du préfet Maurice Papon, faisant peut-être deux cents morts. Et, pendant une trentaine d'années, ce drame a été «oublié». Pourtant, dès l'époque, des femmes et hommes courageux ont tenté de le faire connaître. En témoigne le texte inédit que Marcel et Paulette Péju devaient faire paraître à l'été 1962 et publié ici pour la première fois. Nourri de nombreux témoignages d'Algériens recueillis à chaud, sa lecture ne laisse pas indemne.
Ce document est complété par La Triple Occultation d'un massacre de Gilles Manceron, qui jette une lumière neuve sur cet événement. Papon était appuyé dans le gouvernement par ceux qui désapprouvaient les choix du général de Gaulle dans les négociations en cours pour l'indépendance de l'Algérie. Il a préparé et orchestré la violence de la répression en donnant aux policiers une sorte de permis de tuer. Gilles Manceron éclaire également les raisons de la longue occultation du massacre : sa dissimulation par ses organisateurs au sein de l'État français ; l'effacement de sa mémoire au profit de celle de Charonne en février 1962 ; et le silence des premiers gouvernants de l'Algérie indépendante, car les organisateurs de la manifestation étaient devenus leurs opposants.
Ce livre explique la logique implacable d'un événement qui correspond aux derniers feux de la folie coloniale, paroxysme d'une période où la France s'est écartée des principes hérités des plus grands moments de son histoire.Note de contenu : Bibliogr. p. 187-192. Discogr. p. 194. Filmogr. p. 192-194 Permalink : https://bi.b-a-m.org/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=6034 Exemplaires (1)
Code-barres Section Cote Support Localisation Disponibilité 101667 Histoire FRANCE - GUERRE D'ALGERIE Livre Bibliothèque principale Disponible 18 - mai 2008 - Spécial 68 : Mai encore ! (Bulletin de Offensive)
[n° ou bulletin]
Titre : 18 - mai 2008 - Spécial 68 : Mai encore ! : numéro commun avec Courant alternatif (Hors-série n°13) Type de document : texte imprimé Année de publication : 2008 Importance : 1 vol. (52 p.) Présentation : ill., couv. ill. en coul. Format : 31 cm Prix : 5,00 EUR Langues : Français (fre) Catégories : Histoire:France:1968 Concepts : Histoire
France -- 1968 (Journées de mai)Index. décimale : 944.083 Histoire de France. Ve République, 1958- Résumé : Mai 68 a été transformé en cliché. Son lieu serait unique, ses acteurs toujours les mêmes, ses formes identiques. Sur le cliché, on y voit les mêmes gestes : jetés de pavés et barricades, joutes oratoires et conflit de générations, jeunes qui s’embrassent dans le quartier Latin… Il est pourtant, comme tout mouvement, complexe et traversé de courants opposés. Dans ce paysage, les comités d’actions, les organisations politiques, le mouvement paysan sont portés disparus. Mai 68 devient l’affaire de vedettes, du ministre Kouchner à l’éditorialiste July. On préfère les historiettes où l’on se met en scène plutôt que de s’intéresser au comité d’action Citroën, à la stratégie des trotskistes ou des anarchistes…
Quel fut le rôle des syndicats ? L’impact des comités de base ? Pourquoi Mai 68 n’a pas réussi à renverser le capitalisme gaulliste ? Autant de questions si importantes à l’époque qui ne souffrent d’aucune analyse aujourd’hui. Des interrogations jugées désuètes. Car l’analyse de 68 n’existe qu’à travers les enjeux actuels. L’idée farfelue que l’on puisse changer le monde, faire la révolution est alors battue en brèche : un coup, on nous explique que « le contexte a changé, on était jeunes et fous », une autre fois que « l’échec de Mai 68 est de ne pas s’être transformé en conquête électorale » ou encore « qu’à l’époque, on ne se rendait pas compte que les vrais problèmes étaient dans le tiers-monde ». Autant de remarques qui balaient d’un coup les velléités révolutionnaires actuelles, la dénonciation en 68 de la sortie électorale proposée par De Gaulle (et avalisée par le PCF) et pour finir les luttes anti-impérialistes si intenses avant le joli mois de Mai.
Personne non plus pour souligner la place importante de la critique de la hiérarchie – du petit chef d’atelier aux enseignants en passant par les « pères-la-morale » – qui exprime le refus d’être un pion soumis aux desiderata du capitalisme. « Contrairement aux “révolutions” précédentes, ce n’est pas la superstructure politique qui a vacillé le plus, mais le fondement même de l’ordre social, l’autorité » explique Jean-Pierre Duteuil (Mai 68, un mouvement politique, Acratie, 2008).
En lisant ce qu’on nous conte sur 68, on ne sait pas non plus pourquoi des millions de personnes se sont mises en grève. L’article de Viansson-Ponté dans Le Monde du 15 mars 1968 « La France s’ennuie » (!) semble encore servir de base à la réflexion actuelle. Opportunément, on oublie de préciser que ce fut « l’unique insurrection “générale” qu’aient connu les pays occidentaux surdéveloppés depuis la Seconde Guerre mondiale » (Mai 68 et ses vies ultérieures, Kristin Ross, Complexe, 2005, p. 10). Personne – ou presque – pour parler des occupations d’usine de la Rodhiaceta à Besançon, des jacqueries à Caen qui secouent la France avant Mai. Quant à la « libération sexuelle », elle est réduite à une volonté de libertinage, en oubliant la critique de la famille triangulaire. En vidant Mai 68 de sa portée révolutionnaire, on ne parle plus d’opposition à la société capitaliste mais d’un événement conduisant la France vers la modernité, allant dans le sens de l’Histoire. Ainsi, on a habilement divisé le culturel du politique comme on sépare le bon grain de l’ivraie. Dans ce méli-mélo, on fait la part belle aux aspects culturels et festifs de 68 (tout en les vidant de leurs contenus subversifs). On interprète, on glose sur ses conséquences supposées sans en connaître les faits. On mélange tout : les luttes écologistes, la minijupe, l’antipsychiatrie… Tout est 68, et finalement 68 n’est plus rien.
Il était donc bien nécessaire que Courant Alternatif et Offensive s’associent pour éditer un numéro commun sur Mai 68 en s’emparant de toutes ces questions. Mai 68 nous intéresse parce que nous sommes militants, comme les révoltés du printemps 68, nous pensons qu’il est plus que jamais nécessaire d’en finir avec cette société capitaliste. Nous avons donc voulu, sans chercher des parallèles impossibles avec aujourd’hui, comprendre un événement de l’histoire révolutionnaire afin d’être mieux armés pour les luttes à venir.Permalink : https://bi.b-a-m.org/opac_css/index.php?lvl=bulletin_display&id=29 [n° ou bulletin] 18 - mai 2008 - Spécial 68 : Mai encore ! : numéro commun avec Courant alternatif (Hors-série n°13) [texte imprimé] . - 2008 . - 1 vol. (52 p.) : ill., couv. ill. en coul. ; 31 cm.
5,00 EUR
Langues : Français (fre)
Catégories : Histoire:France:1968 Concepts : Histoire
France -- 1968 (Journées de mai)Index. décimale : 944.083 Histoire de France. Ve République, 1958- Résumé : Mai 68 a été transformé en cliché. Son lieu serait unique, ses acteurs toujours les mêmes, ses formes identiques. Sur le cliché, on y voit les mêmes gestes : jetés de pavés et barricades, joutes oratoires et conflit de générations, jeunes qui s’embrassent dans le quartier Latin… Il est pourtant, comme tout mouvement, complexe et traversé de courants opposés. Dans ce paysage, les comités d’actions, les organisations politiques, le mouvement paysan sont portés disparus. Mai 68 devient l’affaire de vedettes, du ministre Kouchner à l’éditorialiste July. On préfère les historiettes où l’on se met en scène plutôt que de s’intéresser au comité d’action Citroën, à la stratégie des trotskistes ou des anarchistes…
Quel fut le rôle des syndicats ? L’impact des comités de base ? Pourquoi Mai 68 n’a pas réussi à renverser le capitalisme gaulliste ? Autant de questions si importantes à l’époque qui ne souffrent d’aucune analyse aujourd’hui. Des interrogations jugées désuètes. Car l’analyse de 68 n’existe qu’à travers les enjeux actuels. L’idée farfelue que l’on puisse changer le monde, faire la révolution est alors battue en brèche : un coup, on nous explique que « le contexte a changé, on était jeunes et fous », une autre fois que « l’échec de Mai 68 est de ne pas s’être transformé en conquête électorale » ou encore « qu’à l’époque, on ne se rendait pas compte que les vrais problèmes étaient dans le tiers-monde ». Autant de remarques qui balaient d’un coup les velléités révolutionnaires actuelles, la dénonciation en 68 de la sortie électorale proposée par De Gaulle (et avalisée par le PCF) et pour finir les luttes anti-impérialistes si intenses avant le joli mois de Mai.
Personne non plus pour souligner la place importante de la critique de la hiérarchie – du petit chef d’atelier aux enseignants en passant par les « pères-la-morale » – qui exprime le refus d’être un pion soumis aux desiderata du capitalisme. « Contrairement aux “révolutions” précédentes, ce n’est pas la superstructure politique qui a vacillé le plus, mais le fondement même de l’ordre social, l’autorité » explique Jean-Pierre Duteuil (Mai 68, un mouvement politique, Acratie, 2008).
En lisant ce qu’on nous conte sur 68, on ne sait pas non plus pourquoi des millions de personnes se sont mises en grève. L’article de Viansson-Ponté dans Le Monde du 15 mars 1968 « La France s’ennuie » (!) semble encore servir de base à la réflexion actuelle. Opportunément, on oublie de préciser que ce fut « l’unique insurrection “générale” qu’aient connu les pays occidentaux surdéveloppés depuis la Seconde Guerre mondiale » (Mai 68 et ses vies ultérieures, Kristin Ross, Complexe, 2005, p. 10). Personne – ou presque – pour parler des occupations d’usine de la Rodhiaceta à Besançon, des jacqueries à Caen qui secouent la France avant Mai. Quant à la « libération sexuelle », elle est réduite à une volonté de libertinage, en oubliant la critique de la famille triangulaire. En vidant Mai 68 de sa portée révolutionnaire, on ne parle plus d’opposition à la société capitaliste mais d’un événement conduisant la France vers la modernité, allant dans le sens de l’Histoire. Ainsi, on a habilement divisé le culturel du politique comme on sépare le bon grain de l’ivraie. Dans ce méli-mélo, on fait la part belle aux aspects culturels et festifs de 68 (tout en les vidant de leurs contenus subversifs). On interprète, on glose sur ses conséquences supposées sans en connaître les faits. On mélange tout : les luttes écologistes, la minijupe, l’antipsychiatrie… Tout est 68, et finalement 68 n’est plus rien.
Il était donc bien nécessaire que Courant Alternatif et Offensive s’associent pour éditer un numéro commun sur Mai 68 en s’emparant de toutes ces questions. Mai 68 nous intéresse parce que nous sommes militants, comme les révoltés du printemps 68, nous pensons qu’il est plus que jamais nécessaire d’en finir avec cette société capitaliste. Nous avons donc voulu, sans chercher des parallèles impossibles avec aujourd’hui, comprendre un événement de l’histoire révolutionnaire afin d’être mieux armés pour les luttes à venir.Permalink : https://bi.b-a-m.org/opac_css/index.php?lvl=bulletin_display&id=29 Exemplaires (1)
Code-barres Section Cote Support Localisation Disponibilité 300018 Revues OFFENSIVE Périodique Bibliothèque principale Exclu du prêt D'Alger à Mai 68 / François Cerutti
Titre : D'Alger à Mai 68 : mes années de révolution Type de document : texte imprimé Auteurs : François Cerutti (1941-....), Auteur Editeur : Paris [France] : Les Amis de Spartacus Année de publication : 2010 Collection : Cahiers série B, ISSN 0758-3052 num. 179 Importance : 1 vol. (167 p.) Présentation : couv. ill. Format : 21 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-902963-61-4 Prix : 13 EUR Langues : Français (fre) Catégories : Biographies
Colonialisme
Histoire:Afrique:Algérie
Histoire:France:1945-1968
Histoire:France:1968
Histoire:France:1968->...Concepts : Histoire - évènements
Algérie -- 1954-1962 (Guerre d'Algérie)
Histoire - périodes
Algérie -- 1962-1992
Histoire
France -- 1968 (Journées de mai)Index. décimale : 944.083 Histoire de France. Ve République, 1958- Résumé : Ceux qui, dans les années 1960 et 1970, ont cru à l'effondrement du vieux système d'exploitation et d'oppression, n'ont pas tous sublimé leur révolte et accepté de se couler dans les institutions.
Né à Alger en 1941, François Cerutti a rapidement rejoint ceux qui, en France, ont milité pour l'indépendance de l'Algérie. Pour lui, la révolte des peuples colonisés contre la domination criminelle des colonisateurs était un signe de l'imminence du renversement de la société bourgeoise. Insoumis, il part pour le Maroc. À Alger, de 1962 à 1965, il travaille dans une entreprise autogérée. Avec un petit groupe de membres de la IVe Internationale, il milite pour la consolidation du secteur autogéré face à la volonté de mainmise toujours plus forte du FLN et du gouvernement sur celui-ci.
En 1965, le coup d'État de Boumediène le fait rentrer en France, où l'armée l'oblige à faire le service militaire auquel il s'était soustrait. Il s'y heurtera à la bêtise et à la vindicte de l'institution, qui l'enverra pour quelques mois en prison.
Mai 68 le trouve aux premières loges, puisqu'il habite au Quartier latin et y travaille dans une librairie militante, vouée à la critique du léninisme et des régimes qui s'en réclament. Il participe à la coordination des comités d'action des entreprises de la région parisienne. Surtout, le mouvement de Mai renforce sa conviction que « le monde va changer de base » et que les vieilles organisations du mouvement ouvrier, piliers de l'ordre existant, devront être balayées.
Le récit de ce cheminement qui, d'un « pied-noir » fera un « pied-rouge », d'un révolté un révolutionnaire, c'est aussi celui de rencontres, d'actions militantes, de réflexions qui ont influencé toute une génération, dont une partie continue à affirmer, comme François Cerutti : « La nécessité de changer ce monde est de plus en plus évidente et urgente. »Note de contenu : En appendice, choix de documents Permalink : https://bi.b-a-m.org/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=9039 D'Alger à Mai 68 : mes années de révolution [texte imprimé] / François Cerutti (1941-....), Auteur . - Paris [France] : Les Amis de Spartacus, 2010 . - 1 vol. (167 p.) : couv. ill. ; 21 cm. - (Cahiers série B, ISSN 0758-3052; 179) .
ISBN : 978-2-902963-61-4 : 13 EUR
Langues : Français (fre)
Catégories : Biographies
Colonialisme
Histoire:Afrique:Algérie
Histoire:France:1945-1968
Histoire:France:1968
Histoire:France:1968->...Concepts : Histoire - évènements
Algérie -- 1954-1962 (Guerre d'Algérie)
Histoire - périodes
Algérie -- 1962-1992
Histoire
France -- 1968 (Journées de mai)Index. décimale : 944.083 Histoire de France. Ve République, 1958- Résumé : Ceux qui, dans les années 1960 et 1970, ont cru à l'effondrement du vieux système d'exploitation et d'oppression, n'ont pas tous sublimé leur révolte et accepté de se couler dans les institutions.
Né à Alger en 1941, François Cerutti a rapidement rejoint ceux qui, en France, ont milité pour l'indépendance de l'Algérie. Pour lui, la révolte des peuples colonisés contre la domination criminelle des colonisateurs était un signe de l'imminence du renversement de la société bourgeoise. Insoumis, il part pour le Maroc. À Alger, de 1962 à 1965, il travaille dans une entreprise autogérée. Avec un petit groupe de membres de la IVe Internationale, il milite pour la consolidation du secteur autogéré face à la volonté de mainmise toujours plus forte du FLN et du gouvernement sur celui-ci.
En 1965, le coup d'État de Boumediène le fait rentrer en France, où l'armée l'oblige à faire le service militaire auquel il s'était soustrait. Il s'y heurtera à la bêtise et à la vindicte de l'institution, qui l'enverra pour quelques mois en prison.
Mai 68 le trouve aux premières loges, puisqu'il habite au Quartier latin et y travaille dans une librairie militante, vouée à la critique du léninisme et des régimes qui s'en réclament. Il participe à la coordination des comités d'action des entreprises de la région parisienne. Surtout, le mouvement de Mai renforce sa conviction que « le monde va changer de base » et que les vieilles organisations du mouvement ouvrier, piliers de l'ordre existant, devront être balayées.
Le récit de ce cheminement qui, d'un « pied-noir » fera un « pied-rouge », d'un révolté un révolutionnaire, c'est aussi celui de rencontres, d'actions militantes, de réflexions qui ont influencé toute une génération, dont une partie continue à affirmer, comme François Cerutti : « La nécessité de changer ce monde est de plus en plus évidente et urgente. »Note de contenu : En appendice, choix de documents Permalink : https://bi.b-a-m.org/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=9039 Exemplaires (1)
Code-barres Section Cote Support Localisation Disponibilité 104620 Biographies CERUTTI Livre Bibliothèque principale Disponible Anarchistes en 1968 à Nanterre / Liaison des étudiants anarchistes (Nanterre)
Titre : Anarchistes en 1968 à Nanterre : textes et tracts Type de document : texte imprimé Auteurs : Liaison des étudiants anarchistes (Nanterre), Auteur Editeur : La Bussière : Acratie Année de publication : 1998 Importance : 1 vol. (58-[1] p.) Format : 21 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-909899-17-6 Prix : 4,5 EUR Langues : Français (fre) Catégories : Anarchisme:20e siècle
Histoire:France:1968Concepts : Histoire
France -- 1968 (Journées de mai)
Sans schéma
Mouvements étudiantsIndex. décimale : 944.083 Histoire de France. Ve République, 1958- Résumé : Comprendre les évènements qui se sont déroulés à la faculté de Nanterre en 1968 et qui ont contribué à la naissance du mouvement du 22 mars, nécessite un détour par l'activité des "anars" dans cette université dans les années qui précèdent le mois de mai. Permalink : https://bi.b-a-m.org/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=8685 Anarchistes en 1968 à Nanterre : textes et tracts [texte imprimé] / Liaison des étudiants anarchistes (Nanterre), Auteur . - La Bussière : Acratie, 1998 . - 1 vol. (58-[1] p.) ; 21 cm.
ISBN : 978-2-909899-17-6 : 4,5 EUR
Langues : Français (fre)
Catégories : Anarchisme:20e siècle
Histoire:France:1968Concepts : Histoire
France -- 1968 (Journées de mai)
Sans schéma
Mouvements étudiantsIndex. décimale : 944.083 Histoire de France. Ve République, 1958- Résumé : Comprendre les évènements qui se sont déroulés à la faculté de Nanterre en 1968 et qui ont contribué à la naissance du mouvement du 22 mars, nécessite un détour par l'activité des "anars" dans cette université dans les années qui précèdent le mois de mai. Permalink : https://bi.b-a-m.org/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=8685 Exemplaires (1)
Code-barres Section Cote Support Localisation Disponibilité 104316 Histoire FRANCE - XXè SIECLE - MAI 68 Livre Bibliothèque principale Disponible Les barricades de mai
PermalinkCe n'est qu'un début continuons le combat / Mouvement du 22 mars 1968
PermalinkChroniques de mai 68 / Mavis Gallant
PermalinkLes citations de la revolution de mai
PermalinkComme un papier tue-mouches dans une maison de vacances fermée, 1. Écrire en mai 68 / Stéphane Gatti
PermalinkComme un papier tue-mouches dans une maison de vacances fermée, 2. Ouvrir le livre de mai / Stéphane Gatti
PermalinkLa décennie / François Cusset
PermalinkLa Deuxième droite / Jean-Pierre Garnier
PermalinkL'esprit des seventies / Alexis Bernier
PermalinkLa Farce tranquille / Alain Bihr
PermalinkLes grandes énigmes de Mai 1968
PermalinkIls ont tué Ben Barka / Jacques Derogy
PermalinkL'insurrection étudiante
PermalinkJournal discordant / Maurice Rajsfus
PermalinkJournal mural mai 68
PermalinkMai 1968, la révolte en images / Laurent Chollet
PermalinkMai 68 dans le texte / Emmanuelle Loyer
PermalinkMai 68, un mouvement politique / Jean-Pierre Duteuil
PermalinkMai 68, par eux-mêmes
PermalinkMai 68 et ses vies ultérieures / Kristin Ross
PermalinkMai-juin 68
PermalinkDe mémoire, 1. Les jours du début / Jean-Marc Rouillan
PermalinkNanterre, 1965 - 66 - 67 - 68 / Jean-Pierre Duteuil
PermalinkNous l'avons tant aimée, la Révolution / Daniel Cohn-Bendit
PermalinkLe piéton de mai / Jean Claude Kerbourc'h
PermalinkPlus vivants que jamais / Pierre Peuchmaurd
PermalinkUn président ne devrait pas faire ça !
PermalinkLes ratonnades d'Octobre / Michel Levine
PermalinkLa révolte étudiante
PermalinkSlogans pour les prochaines révolutions / Denis Langlois
PermalinkLa Sorbonne par elle-même
PermalinkDes vies
PermalinkVoyage en outre-gauche / Lola Miesseroff
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