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Droits humains pour tou.te.s
Titre : Droits humains pour tou.te.s Type de document : texte imprimé Auteurs : Géraldine Franck Editeur : Paris [France] : Libertalia Année de publication : 2020 Collection : Poche Importance : 1 vol. (167 p.) Présentation : couv. ill. en coul. Format : 18 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-37729-132-8 Prix : 10 EUR Langues : Français (fre) Index. décimale : 323 Droits civils et politiques Résumé : Le langage est politique : ce qui n’est pas mentionné n’existe pas. L’expression « droits de l’homme » reste un symbole fort de la société patriarcale, elle invisibilise les femmes mais aussi leurs luttes et leurs droits. L’objectif du collectif Droits humains pour tou·te·s se résume en une phrase : obtenir que les institutions remplacent l’expression « droits de l’homme » par « droits humains ». La légitimité dont bénéficient les termes employés par les pouvoirs publics leur confère un poids tout particulier. Il est temps pour la communauté francophone dans son ensemble de prendre acte de la réalité des discriminations qui s’exercent contre les femmes et de modifier la langue française en conséquence pour éviter qu’elle y participe.
Ce livre manifeste rassemble les contributions de personnes d’horizons divers (enseignantes, comédiennes, illustratrices, etc.), connues ou méconnues, qui apportent un éclairage historique, linguistique et politique à cette requête.
Les droits du livre sont intégralement reversés au collectif Nous toutes !Permalink : https://bi.b-a-m.org/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=10025 Droits humains pour tou.te.s [texte imprimé] / Géraldine Franck . - Paris [France] : Libertalia, 2020 . - 1 vol. (167 p.) : couv. ill. en coul. ; 18 cm. - (Poche) .
ISBN : 978-2-37729-132-8 : 10 EUR
Langues : Français (fre)
Index. décimale : 323 Droits civils et politiques Résumé : Le langage est politique : ce qui n’est pas mentionné n’existe pas. L’expression « droits de l’homme » reste un symbole fort de la société patriarcale, elle invisibilise les femmes mais aussi leurs luttes et leurs droits. L’objectif du collectif Droits humains pour tou·te·s se résume en une phrase : obtenir que les institutions remplacent l’expression « droits de l’homme » par « droits humains ». La légitimité dont bénéficient les termes employés par les pouvoirs publics leur confère un poids tout particulier. Il est temps pour la communauté francophone dans son ensemble de prendre acte de la réalité des discriminations qui s’exercent contre les femmes et de modifier la langue française en conséquence pour éviter qu’elle y participe.
Ce livre manifeste rassemble les contributions de personnes d’horizons divers (enseignantes, comédiennes, illustratrices, etc.), connues ou méconnues, qui apportent un éclairage historique, linguistique et politique à cette requête.
Les droits du livre sont intégralement reversés au collectif Nous toutes !Permalink : https://bi.b-a-m.org/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=10025 Exemplaires (1)
Code-barres Section Cote Support Localisation Disponibilité 105322 Féminisme SEXISME Livre Bibliothèque principale Disponible La fabrique du Musulman / Nedjib Sidi Moussa
Titre : La fabrique du Musulman : Essai sur la confessionnalisation et la racialisation de la question sociale Type de document : texte imprimé Auteurs : Nedjib Sidi Moussa (1982-...), Auteur Editeur : Paris [France] : Libertalia Année de publication : 2017 Collection : Poche Importance : 1 vol. (147 p.) Présentation : couv. ill. en coul. Format : 18 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-918059-96-7 Prix : 8 EUR Langues : Français (fre) Catégories : Colonialisme
ReligionsIndex. décimale : 320.5 Idéologies politiques Résumé : « La fixation permanente sur les présumés musulmans, tantôt dépeints comme des menaces à l’ordre public ou des victimes du système – parfois les deux à la fois –, s’inscrit complètement dans le réagencement en cours de la société française. Car le vrai “grand remplacement” concerne celui de la figure de l’Arabe par celle du “Musulman”, de l’ouvrier immigré par le délinquant radicalisé, du “beur” engagé par le binational déchu. »
En revenant sur les processus à l’œuvre depuis une quinzaine d’années, cet essai souligne le rôle des politiques, toutes tendances confondues, dans la propagation d’une fièvre identitaire qui brouille les clivages économiques et sociaux. Il interroge l’inclination de certaines tendances de la « gauche de la gauche » qui s’allient par opportunisme ou aveuglement avec des courants réactionnaires censés représenter les quartiers populaires. Il met en lumière l’action combinée de racistes, antiracistes et entrepreneurs communautaires qui conduit à la formation d’une nouvelle caste travaillée par les obsessions religieuses ou raciales. Et cela, à l’image du reste de la société fragilisée par les politiques antisociales des gouvernements et apeurée par le terrorisme islamiste.Permalink : https://bi.b-a-m.org/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=9076 La fabrique du Musulman : Essai sur la confessionnalisation et la racialisation de la question sociale [texte imprimé] / Nedjib Sidi Moussa (1982-...), Auteur . - Paris [France] : Libertalia, 2017 . - 1 vol. (147 p.) : couv. ill. en coul. ; 18 cm. - (Poche) .
ISBN : 978-2-918059-96-7 : 8 EUR
Langues : Français (fre)
Catégories : Colonialisme
ReligionsIndex. décimale : 320.5 Idéologies politiques Résumé : « La fixation permanente sur les présumés musulmans, tantôt dépeints comme des menaces à l’ordre public ou des victimes du système – parfois les deux à la fois –, s’inscrit complètement dans le réagencement en cours de la société française. Car le vrai “grand remplacement” concerne celui de la figure de l’Arabe par celle du “Musulman”, de l’ouvrier immigré par le délinquant radicalisé, du “beur” engagé par le binational déchu. »
En revenant sur les processus à l’œuvre depuis une quinzaine d’années, cet essai souligne le rôle des politiques, toutes tendances confondues, dans la propagation d’une fièvre identitaire qui brouille les clivages économiques et sociaux. Il interroge l’inclination de certaines tendances de la « gauche de la gauche » qui s’allient par opportunisme ou aveuglement avec des courants réactionnaires censés représenter les quartiers populaires. Il met en lumière l’action combinée de racistes, antiracistes et entrepreneurs communautaires qui conduit à la formation d’une nouvelle caste travaillée par les obsessions religieuses ou raciales. Et cela, à l’image du reste de la société fragilisée par les politiques antisociales des gouvernements et apeurée par le terrorisme islamiste.Permalink : https://bi.b-a-m.org/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=9076 Exemplaires (1)
Code-barres Section Cote Support Localisation Disponibilité 104638 Dêmos Kratos IDENTITÉS Livre Bibliothèque principale Disponible Heureux les simples d’esprit / Cara Zina
Titre : Heureux les simples d’esprit : (le ciel leur est acquis) Type de document : texte imprimé Auteurs : Cara Zina, Auteur Mention d'édition : 2008 Editeur : Paris [France] : Libertalia Année de publication : 2018 Collection : Poche ISBN/ISSN/EAN : 978-2-37729-048-2 Langues : Français (fre) Catégories : Littérature:Romans et nouvelles Concepts : Sans schéma
Punk (mouvement)Index. décimale : 843 Fiction de langue française (France) Résumé : « Nerveux et élégant, le style de Cara Zina a chaussé des rangers pour répandre une bonne humeur assassine. » Virginie Despentes
« On était les rois du monde et on ne pensait pas pour toujours, mais à jamais. De sales gosses pas censés atteindre l’âge adulte, sauf que moi je n’avais aucun tatouage ni piercing, rien d’indélébile ; quand je rentrais chez mes parents, de temps en temps j’enfilais ma redingote et j’allais à l’opéra avec ma mère. Ma famille c’était pas du Zola, je n’avais rien à fuir, je n’étais pas mal aimée […]. Les Bérus ont vieilli, se sont mis à chanter Mineurs en danger plutôt que Vive le feu, comme NTM a fini sur Pose ton gun après Qu’est-ce qu’on attend pour ne plus suivre les règles du jeu ?
Toute fièvre se négocie finalement. »
L’auteure de Handi-Gang (Libertalia, 2017) s’inspire de sa jeunesse pour imaginer les déboires d’une punkette assagie que la vie s’acharne à ramener dans la marge. Elle raconte au passage la formation du premier groupe de punk rap féministe et décrit avec la même dérision ses fiascos sportifs, le handicap de son fils, ses déboires amoureux, l’hôpital, l’école et la quête du bonheur.Permalink : https://bi.b-a-m.org/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=9069 Heureux les simples d’esprit : (le ciel leur est acquis) [texte imprimé] / Cara Zina, Auteur . - 2008 . - Paris [France] : Libertalia, 2018. - (Poche) .
ISBN : 978-2-37729-048-2
Langues : Français (fre)
Catégories : Littérature:Romans et nouvelles Concepts : Sans schéma
Punk (mouvement)Index. décimale : 843 Fiction de langue française (France) Résumé : « Nerveux et élégant, le style de Cara Zina a chaussé des rangers pour répandre une bonne humeur assassine. » Virginie Despentes
« On était les rois du monde et on ne pensait pas pour toujours, mais à jamais. De sales gosses pas censés atteindre l’âge adulte, sauf que moi je n’avais aucun tatouage ni piercing, rien d’indélébile ; quand je rentrais chez mes parents, de temps en temps j’enfilais ma redingote et j’allais à l’opéra avec ma mère. Ma famille c’était pas du Zola, je n’avais rien à fuir, je n’étais pas mal aimée […]. Les Bérus ont vieilli, se sont mis à chanter Mineurs en danger plutôt que Vive le feu, comme NTM a fini sur Pose ton gun après Qu’est-ce qu’on attend pour ne plus suivre les règles du jeu ?
Toute fièvre se négocie finalement. »
L’auteure de Handi-Gang (Libertalia, 2017) s’inspire de sa jeunesse pour imaginer les déboires d’une punkette assagie que la vie s’acharne à ramener dans la marge. Elle raconte au passage la formation du premier groupe de punk rap féministe et décrit avec la même dérision ses fiascos sportifs, le handicap de son fils, ses déboires amoureux, l’hôpital, l’école et la quête du bonheur.Permalink : https://bi.b-a-m.org/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=9069 Exemplaires (1)
Code-barres Section Cote Support Localisation Disponibilité 104632 Littérature ZINA Livre Bibliothèque principale Disponible La révolution communaliste / Abdullah Öcalan
Titre : La révolution communaliste : Écrits de prison Type de document : texte imprimé Auteurs : Abdullah Öcalan (1949-....), Auteur ; Élias Boisjean, Préfacier, etc. ; Olivier Besancenot (1974-...), Préfacier, etc. Editeur : Paris [France] : Libertalia Année de publication : 2020 Collection : Poche Importance : 1 vol. (250 p.) Présentation : couv. ill. en coul. Format : 18 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-37729-120-5 Prix : 10 EUR Langues : Français (fre) Langues originales : Kurde (kur) Index. décimale : 956 Histoire du Poche-Orient Résumé : Depuis 2013, le Rojava mobilise l'attention d'une partie de la gauche de transformation sociale. Piégé entre les dictatures régionales et les puissances impérialistes internationales, ce modeste territoire à majorité kurde, situé au nord de la Syrie, tente de proposer un nouveau modèle révolutionnaire : confédéral, communal, pluriculturel, séculier, écologique et soucieux de l'égalité entre les sexes. Si la bataille de Kobané contre Daech a fait connaître les combattant es kurdes, on néglige trop souvent la doctrine politique qui les anime.
Abdullah Öcalan, cofondateur du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), en est, depuis sa prison turque, le principal artisan. Cet ouvrage, le premier en langue française, donne à découvrir - et donc à discuter - la théorie du mouvement révolutionnaire kurde tel qu'il s'avance en Turquie, en Syrie, en Irak et en Iran. Et entend proposer une résolution de l'historique « question kurde ».
Né en 1949 an sud-est de la Turquie, Abdullah Öcalan est l'un des plus anciens prisonniers politiques au monde. Arrêté en 1999, il purge une condamnation à perpétuité. Acteur-clé du conflit, il est l'auteur d'une dizaine d'ouvrages.Permalink : https://bi.b-a-m.org/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=9779 La révolution communaliste : Écrits de prison [texte imprimé] / Abdullah Öcalan (1949-....), Auteur ; Élias Boisjean, Préfacier, etc. ; Olivier Besancenot (1974-...), Préfacier, etc. . - Paris [France] : Libertalia, 2020 . - 1 vol. (250 p.) : couv. ill. en coul. ; 18 cm. - (Poche) .
ISBN : 978-2-37729-120-5 : 10 EUR
Langues : Français (fre) Langues originales : Kurde (kur)
Index. décimale : 956 Histoire du Poche-Orient Résumé : Depuis 2013, le Rojava mobilise l'attention d'une partie de la gauche de transformation sociale. Piégé entre les dictatures régionales et les puissances impérialistes internationales, ce modeste territoire à majorité kurde, situé au nord de la Syrie, tente de proposer un nouveau modèle révolutionnaire : confédéral, communal, pluriculturel, séculier, écologique et soucieux de l'égalité entre les sexes. Si la bataille de Kobané contre Daech a fait connaître les combattant es kurdes, on néglige trop souvent la doctrine politique qui les anime.
Abdullah Öcalan, cofondateur du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), en est, depuis sa prison turque, le principal artisan. Cet ouvrage, le premier en langue française, donne à découvrir - et donc à discuter - la théorie du mouvement révolutionnaire kurde tel qu'il s'avance en Turquie, en Syrie, en Irak et en Iran. Et entend proposer une résolution de l'historique « question kurde ».
Né en 1949 an sud-est de la Turquie, Abdullah Öcalan est l'un des plus anciens prisonniers politiques au monde. Arrêté en 1999, il purge une condamnation à perpétuité. Acteur-clé du conflit, il est l'auteur d'une dizaine d'ouvrages.Permalink : https://bi.b-a-m.org/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=9779 Exemplaires (1)
Code-barres Section Cote Support Localisation Disponibilité 105150 Histoire KURDISTAN - XXIè SIÈCLE Livre Bibliothèque principale Disponible Souvenirs d’une morte vivante / Victorine Brocher
Titre : Souvenirs d’une morte vivante : Une femme du peuple dans la Commune de 1871. Type de document : texte imprimé Auteurs : Victorine Brocher (1839-1921), Auteur Editeur : Paris [France] : Libertalia Année de publication : 2017 Collection : Poche Importance : 1 vol. (334 p.) Présentation : couv. ill. en coul. ISBN/ISSN/EAN : 978-2-37729-005-5 Prix : 10 EUR Langues : Français (fre) Catégories : Histoire:France:1871 Index. décimale : 944.081 Histoire de France. IIIe République, 1870-1945 Résumé : En 1909, Victorine Brocher décide de publier ses souvenirs de la Commune de Paris, elle est alors âgée de 71 ans. Elle s’adresse à Lucien Descaves, ami politique, heureux d’aider cette « fille du peuple » dont le sacrifice à la cause « Commune » est devenu légendaire parmi ses compagnons anarchistes. Cantinière, puis ambulancière d’un bataillon de fédérés, toujours aux avant-postes, elle fut condamnée à mort en 1871 par les Versaillais. Dans leur hâte, ils fusillèrent sur place, comme ils fusillèrent Varlin, une autre pétroleuse quelque peu ressemblante à celle qu’ils pourchassaient. « Morte vivante », comme elle se nomme, elle a échappé à la répression en s’exilant en Suisse. Mariée à l’artisan cordonnier Jean Rouchy, condamné le 14 février 1872 à deux ans de prison et dix ans de surveillance, elle ne le reverra plus. En 1887, elle épouse, à Lausanne, Gustave Brocher, libre-penseur.
Trente-huit ans après l’événement, Lucien Descaves accepte la proposition de Victorine Brocher afin de restituer la mémoire au peuple, victime de l’opprobre public entretenu par des écrivains de renom comme Maxime Du Camp ou Alexandre Dumas fils dont on connaît le trait ordurier : « Nous ne dirons rien de leurs femelles par respect pour les femmes à qui elles ressemblent quand elles sont mortes. » La nécessité d’une réponse s’imposait d’autant plus, qu’au-delà de l’outrage, la légitimité d’un combat était en cause et la défense de la République en jeu.
République, le mot est au centre du récit de Victorine B. ; mot magique, mot sacré. À l’en croire, elle lui doit son existence ; il guiderait ses pas et fixerait son destin. Elle lui consacre ses Mémoires, car le passé républicain n’est pas unanimement reconnu ni définitivement établi. Objet de conflit, il est un enjeu d’autant plus important que l’institution repose sur un socle de ciment frais aux assises incertaines. Entre libéralisme et socialisme, la République donne l’impression d’osciller ; en tout cas, des républicains pensent possible d’infléchir son cours du côté de la justice sociale, à condition, toutefois, d’écrire son histoire au plus près du peuple combattant. La République sera-t-elle sociale ou libérale ? Question du moment, question récurrente, sans cesse ravivée par les antagonismes sociaux. Les communards se sont rangés du côté de la Sociale. Ils s’inscrivent en faux contre les Sand, Flaubert ou Zola qui accusent la Commune d’avoir compromis la République. Victorine B. soutient la thèse des représentants du peuple, celle d’Édouard Vaillant qui, en 1894, dans un discours prononcé à la Chambre des députés, érige la Commune en événement fondateur de la République :
« C’est grâce à la Commune que la République existe. S’il y a actuellement la République en France, c’est à la Commune que vous la devez. Mais la République n’est que nominale, et c’est nous les communeux, les socialistes, les révolutionnaires qui fonderont, dans sa vérité politique et sociale, cette république que nous avons sauvée en 1871. »
L’objectif est clairement défini, le récit autobiographique participe d’un projet collectif qui consiste à réinsérer l’épopée communarde dans l’histoire de la République.Permalink : https://bi.b-a-m.org/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=9075 Souvenirs d’une morte vivante : Une femme du peuple dans la Commune de 1871. [texte imprimé] / Victorine Brocher (1839-1921), Auteur . - Paris [France] : Libertalia, 2017 . - 1 vol. (334 p.) : couv. ill. en coul.. - (Poche) .
ISBN : 978-2-37729-005-5 : 10 EUR
Langues : Français (fre)
Catégories : Histoire:France:1871 Index. décimale : 944.081 Histoire de France. IIIe République, 1870-1945 Résumé : En 1909, Victorine Brocher décide de publier ses souvenirs de la Commune de Paris, elle est alors âgée de 71 ans. Elle s’adresse à Lucien Descaves, ami politique, heureux d’aider cette « fille du peuple » dont le sacrifice à la cause « Commune » est devenu légendaire parmi ses compagnons anarchistes. Cantinière, puis ambulancière d’un bataillon de fédérés, toujours aux avant-postes, elle fut condamnée à mort en 1871 par les Versaillais. Dans leur hâte, ils fusillèrent sur place, comme ils fusillèrent Varlin, une autre pétroleuse quelque peu ressemblante à celle qu’ils pourchassaient. « Morte vivante », comme elle se nomme, elle a échappé à la répression en s’exilant en Suisse. Mariée à l’artisan cordonnier Jean Rouchy, condamné le 14 février 1872 à deux ans de prison et dix ans de surveillance, elle ne le reverra plus. En 1887, elle épouse, à Lausanne, Gustave Brocher, libre-penseur.
Trente-huit ans après l’événement, Lucien Descaves accepte la proposition de Victorine Brocher afin de restituer la mémoire au peuple, victime de l’opprobre public entretenu par des écrivains de renom comme Maxime Du Camp ou Alexandre Dumas fils dont on connaît le trait ordurier : « Nous ne dirons rien de leurs femelles par respect pour les femmes à qui elles ressemblent quand elles sont mortes. » La nécessité d’une réponse s’imposait d’autant plus, qu’au-delà de l’outrage, la légitimité d’un combat était en cause et la défense de la République en jeu.
République, le mot est au centre du récit de Victorine B. ; mot magique, mot sacré. À l’en croire, elle lui doit son existence ; il guiderait ses pas et fixerait son destin. Elle lui consacre ses Mémoires, car le passé républicain n’est pas unanimement reconnu ni définitivement établi. Objet de conflit, il est un enjeu d’autant plus important que l’institution repose sur un socle de ciment frais aux assises incertaines. Entre libéralisme et socialisme, la République donne l’impression d’osciller ; en tout cas, des républicains pensent possible d’infléchir son cours du côté de la justice sociale, à condition, toutefois, d’écrire son histoire au plus près du peuple combattant. La République sera-t-elle sociale ou libérale ? Question du moment, question récurrente, sans cesse ravivée par les antagonismes sociaux. Les communards se sont rangés du côté de la Sociale. Ils s’inscrivent en faux contre les Sand, Flaubert ou Zola qui accusent la Commune d’avoir compromis la République. Victorine B. soutient la thèse des représentants du peuple, celle d’Édouard Vaillant qui, en 1894, dans un discours prononcé à la Chambre des députés, érige la Commune en événement fondateur de la République :
« C’est grâce à la Commune que la République existe. S’il y a actuellement la République en France, c’est à la Commune que vous la devez. Mais la République n’est que nominale, et c’est nous les communeux, les socialistes, les révolutionnaires qui fonderont, dans sa vérité politique et sociale, cette république que nous avons sauvée en 1871. »
L’objectif est clairement défini, le récit autobiographique participe d’un projet collectif qui consiste à réinsérer l’épopée communarde dans l’histoire de la République.Permalink : https://bi.b-a-m.org/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=9075 Exemplaires (1)
Code-barres Section Cote Support Localisation Disponibilité 104637 Histoire FRANCE - COMMUNE DE PARIS Livre Bibliothèque principale Sorti jusqu'au 23/05/2019 Sylvia Pankhurst / Marie-Hélène Dumas
PermalinkVoyage en outre-gauche / Lola Miesseroff
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