Titre : |
Le travail dans les prisons |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Christine Martineau, Auteur ; Jean-Pierre Carasso (1942-2016), Auteur |
Editeur : |
Paris : Champ libre |
Année de publication : |
1972 |
Collection : |
Symptôme num. 4 |
Importance : |
1 vol. (122 p.) |
Format : |
21 cm |
Prix : |
11 F |
Note générale : |
La couverture porte en plus : "La misère, plus que la loi, condamne 20 000 détenus au travail. Le capital veille sur l'ombre." |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
Enfermement:Prisons
|
Concepts : |
Sans schéma
Prisonniers -- Travail
;
Prisons
;
Travail
|
Index. décimale : |
365 Etablissements pénitenciaires |
Résumé : |
"... On nous dit que le travail nous rachète, nous réadapte, qu'on nous procure un métier pour après... En fait, on est contraint de travailler pour ne pas crever de faim et d'ennui. Le travail est toujours idiot et abrutissant, il nous rend dociles comme des moutons, routiniers et incapables. Les gains sont tellement dérisoires qu'ils ne nous apprennent même pas "la valeur de l'argent". Un jour, on se retrouve dans la rue avec un coup de pied au cul, totalement inadapté et désarmé, détraqué sexuellement (souvent pour toujours), bienheuereux si on est pas fou ou impuissant ; alors, pour un qui se réadapte malgré la prison, il y en a un qui crève et deux qui retournent en taule, tôt ou tard..." (Extrait d'une conversation avec un ancien détenu). |
Permalink : |
https://bi.b-a-m.org/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=8742 |
Le travail dans les prisons [texte imprimé] / Christine Martineau, Auteur ; Jean-Pierre Carasso (1942-2016), Auteur . - Paris : Champ libre, 1972 . - 1 vol. (122 p.) ; 21 cm. - ( Symptôme; 4) . 11 F La couverture porte en plus : "La misère, plus que la loi, condamne 20 000 détenus au travail. Le capital veille sur l'ombre." Langues : Français ( fre)
Catégories : |
Enfermement:Prisons
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Concepts : |
Sans schéma
Prisonniers -- Travail
;
Prisons
;
Travail
|
Index. décimale : |
365 Etablissements pénitenciaires |
Résumé : |
"... On nous dit que le travail nous rachète, nous réadapte, qu'on nous procure un métier pour après... En fait, on est contraint de travailler pour ne pas crever de faim et d'ennui. Le travail est toujours idiot et abrutissant, il nous rend dociles comme des moutons, routiniers et incapables. Les gains sont tellement dérisoires qu'ils ne nous apprennent même pas "la valeur de l'argent". Un jour, on se retrouve dans la rue avec un coup de pied au cul, totalement inadapté et désarmé, détraqué sexuellement (souvent pour toujours), bienheuereux si on est pas fou ou impuissant ; alors, pour un qui se réadapte malgré la prison, il y en a un qui crève et deux qui retournent en taule, tôt ou tard..." (Extrait d'une conversation avec un ancien détenu). |
Permalink : |
https://bi.b-a-m.org/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=8742 |
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