| Titre : |
La formation de la classe ouvrière anglaise |
| Type de document : |
texte imprimé |
| Auteurs : |
E. P. Thompson (1924-1993), Auteur ; Gilles Dauvé (1947-....), Traducteur ; Mireille Golaszewski, Traducteur ; Marie-Noëlle Thibault, Traducteur ; Miguel Abensour (1939-2017), Préfacier, etc. |
| Editeur : |
[Paris] : Gallimard |
| Année de publication : |
1988 |
| Autre Editeur : |
Paris [France] : Le Seuil |
| Importance : |
1 vol. (XVI-791 p.) |
| Format : |
25 cm |
| ISBN/ISSN/EAN : |
2-02-009931-4 |
| Prix : |
290 F |
| Note générale : |
Bibliogr. p. 773-776. Index |
| Langues : |
Français (fre) Langues originales : Anglais (eng) |
| Résumé : |
En 1792, lorsque la monarchie est renversée à Paris, les jacobins anglais ne sont qu'une poignée. Ils réclament l'égalité des droits, puisque l'Anglais, dit-on, est né libre. Leurs sociétés seront vite interdites, et William Pitt les pourchassera sans relâche : la radicalisation de la Révolution française déclenche une peur panique de l'autre côté de la Manche. Et c'est à la taverne que le gentilhomme réformateur et l'artisan se réfugieront pour lire les Droits de l'homme de Thomas Paine.
Cinquante ans plus tard, le radicalisme structure un monde ouvrier diversifié, mais organisé et conscient de ses droits. Entre ces deux moments, un chaos formidable, sur fond de guerres : la machine à vapeur broie les enfants à la fabrique, la communauté traditionnelle se déchire sous l'effet du machinisme et de la concurrence. La révolution industrielle s'impose, au prix du fer et du sang.
De ces foules en proie au millénarisme du désespoir, de ce monde de marchands ambulants, d'égorgeurs de bestiaux, d'artisans aux anciennes traditions communautaires, naît la conscience ouvrière. Pour la saisir dans sa formation, E. P. Thomson a puisé à toutes les sources de la culture populaire. Et ce grand classique d'histoire sociale est avant tout une somme d'érudition critique. On ne s'étonnera pas, cependant, qu'il soit traversé par une controverse historiographique : cette période ne voit-elle pas s'affronter deux conceptions de l'ordre humain, l'une fondée sur la réciprocité et l'autre sur la concurrence? Un personnage hante ce livre, c'est William Blake. Ici ou là, l'ombre de Coleridge, la silhouette de Lord Byron. Mais toujours et partout, la rage de William Blake. |
| Permalink : |
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La formation de la classe ouvrière anglaise [texte imprimé] / E. P. Thompson (1924-1993), Auteur ; Gilles Dauvé (1947-....), Traducteur ; Mireille Golaszewski, Traducteur ; Marie-Noëlle Thibault, Traducteur ; Miguel Abensour (1939-2017), Préfacier, etc. . - [Paris] : Gallimard : Paris [France] : Le Seuil, 1988 . - 1 vol. (XVI-791 p.) ; 25 cm. ISBN : 2-02-009931-4 : 290 F Bibliogr. p. 773-776. Index Langues : Français ( fre) Langues originales : Anglais ( eng)
| Résumé : |
En 1792, lorsque la monarchie est renversée à Paris, les jacobins anglais ne sont qu'une poignée. Ils réclament l'égalité des droits, puisque l'Anglais, dit-on, est né libre. Leurs sociétés seront vite interdites, et William Pitt les pourchassera sans relâche : la radicalisation de la Révolution française déclenche une peur panique de l'autre côté de la Manche. Et c'est à la taverne que le gentilhomme réformateur et l'artisan se réfugieront pour lire les Droits de l'homme de Thomas Paine.
Cinquante ans plus tard, le radicalisme structure un monde ouvrier diversifié, mais organisé et conscient de ses droits. Entre ces deux moments, un chaos formidable, sur fond de guerres : la machine à vapeur broie les enfants à la fabrique, la communauté traditionnelle se déchire sous l'effet du machinisme et de la concurrence. La révolution industrielle s'impose, au prix du fer et du sang.
De ces foules en proie au millénarisme du désespoir, de ce monde de marchands ambulants, d'égorgeurs de bestiaux, d'artisans aux anciennes traditions communautaires, naît la conscience ouvrière. Pour la saisir dans sa formation, E. P. Thomson a puisé à toutes les sources de la culture populaire. Et ce grand classique d'histoire sociale est avant tout une somme d'érudition critique. On ne s'étonnera pas, cependant, qu'il soit traversé par une controverse historiographique : cette période ne voit-elle pas s'affronter deux conceptions de l'ordre humain, l'une fondée sur la réciprocité et l'autre sur la concurrence? Un personnage hante ce livre, c'est William Blake. Ici ou là, l'ombre de Coleridge, la silhouette de Lord Byron. Mais toujours et partout, la rage de William Blake. |
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