BAM - Bibliothèque Associative de Malakoff
La BAM est ouverte au public le samedi de 16h à 19h.
Ce catalogue est en cours de construction et commence à ressembler à l'état du fonds documentaire à disposition (près de 6000 titres). Attention : l'information sur la disponibilité des exemplaires (les ouvrages sont-ils en rayon ou empruntés ?) n'est pas fiable.
Détail de l'auteur
Auteur Emmanuel Bellanger (1972-....) |
Documents disponibles écrits par cet auteur (1)
Faire une suggestion
La mort, une affaire publique / Emmanuel Bellanger
Titre : La mort, une affaire publique : histoire du syndicat intercommunal funéraire de la région parisienne, fin XXe-début XXIe siècle Type de document : texte imprimé Auteurs : Emmanuel Bellanger (1972-....), Auteur ; Dominique Adenot Editeur : Ivry-sur-Seine : Éditions de l'Atelier Année de publication : DL 2008 Importance : 1 vol. (285 p.) Présentation : ill., couv. ill. Format : 24 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-7082-4023-0 Prix : 39,90 EUR Note générale : Bibliogr. p. 277-281 Langues : Français (fre) Résumé : Au tournant des XIXe et XXe siècles, la mort est devenue une affaire administrative, politique, financière et technique. L'activité funéraire donne lieu à un mouvement de professionnalisation, celle des croque-morts à l'évidence, mais également celle des élus locaux. Sous la République, c'est en effet au maire qu'incombe la responsabilité de veiller à l'application des politiques funéraires. De la Pompe au cimetière, en passant par les crématoriums et les chambres funéraires, le magistrat municipal est placé à l'avant-garde du respect de la décence publique et de la laïcité.
Sous la pression démographique, il se convertit en un administrateur averti, garant de la cohésion sociale des petites patries communales. Dans la France urbaine, pouvoir inhumer ses morts devient une exigence absolue. La loi du 28 décembre 1904 sur le monopole communal du service public des pompes funèbres consacre la responsabilité des édiles dans la gestion de la mort. En banlieue, les élus se lancent dans une dynamique de mutualisation de leur prérogative pour mieux défendre leur intérêt face à l'entreprise la plus puissante du marché, les Pompes funèbres générales (PFG).
Ils créent en 1905 le Syndicat intercommunal des pompes funèbres, le SIFUREP, une organisation fédérant aujourd'hui 72 communes et couvrant un territoire de 2,8 millions d'habitants. Ce livre donne à découvrir l'invention et l'institutionnalisation d'une politique publique méconnue. Il révèle une nébuleuse d'acteurs publics et privés disposés à s'entendre pour mieux administrer et satisfaire les besoins de leurs contemporains.
Il croise l'histoire de ce syndicat avec l'histoire de la régie funéraire de la capitale, de ses nécropoles extra-muros et des cimetières intercommunaux suburbains. Il rassemble enfin des portraits, des témoignages et surtout une iconographie inédite représentant, sur plus d'un siècle, les obsèques de personnalités qui ont marqué l'histoire de l'agglomération parisienne.Permalink : https://bi.b-a-m.org/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=9900 La mort, une affaire publique : histoire du syndicat intercommunal funéraire de la région parisienne, fin XXe-début XXIe siècle [texte imprimé] / Emmanuel Bellanger (1972-....), Auteur ; Dominique Adenot . - Ivry-sur-Seine : Éditions de l'Atelier, DL 2008 . - 1 vol. (285 p.) : ill., couv. ill. ; 24 cm.
ISBN : 978-2-7082-4023-0 : 39,90 EUR
Bibliogr. p. 277-281
Langues : Français (fre)
Résumé : Au tournant des XIXe et XXe siècles, la mort est devenue une affaire administrative, politique, financière et technique. L'activité funéraire donne lieu à un mouvement de professionnalisation, celle des croque-morts à l'évidence, mais également celle des élus locaux. Sous la République, c'est en effet au maire qu'incombe la responsabilité de veiller à l'application des politiques funéraires. De la Pompe au cimetière, en passant par les crématoriums et les chambres funéraires, le magistrat municipal est placé à l'avant-garde du respect de la décence publique et de la laïcité.
Sous la pression démographique, il se convertit en un administrateur averti, garant de la cohésion sociale des petites patries communales. Dans la France urbaine, pouvoir inhumer ses morts devient une exigence absolue. La loi du 28 décembre 1904 sur le monopole communal du service public des pompes funèbres consacre la responsabilité des édiles dans la gestion de la mort. En banlieue, les élus se lancent dans une dynamique de mutualisation de leur prérogative pour mieux défendre leur intérêt face à l'entreprise la plus puissante du marché, les Pompes funèbres générales (PFG).
Ils créent en 1905 le Syndicat intercommunal des pompes funèbres, le SIFUREP, une organisation fédérant aujourd'hui 72 communes et couvrant un territoire de 2,8 millions d'habitants. Ce livre donne à découvrir l'invention et l'institutionnalisation d'une politique publique méconnue. Il révèle une nébuleuse d'acteurs publics et privés disposés à s'entendre pour mieux administrer et satisfaire les besoins de leurs contemporains.
Il croise l'histoire de ce syndicat avec l'histoire de la régie funéraire de la capitale, de ses nécropoles extra-muros et des cimetières intercommunaux suburbains. Il rassemble enfin des portraits, des témoignages et surtout une iconographie inédite représentant, sur plus d'un siècle, les obsèques de personnalités qui ont marqué l'histoire de l'agglomération parisienne.Permalink : https://bi.b-a-m.org/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=9900 Exemplaires (1)
Code-barres Section Cote Support Localisation Disponibilité 105245 Syndicalisme HISTOIRE Livre Bibliothèque principale Disponible