| Titre : |
Une histoire de conspirateurs annamites à Paris ou La vérité sur l'Indochine |
| Type de document : |
texte imprimé |
| Auteurs : |
Van Truong Phan (1878-1933), Auteur ; Van Ngo (1913-2005), Préfacier, etc. |
| Editeur : |
Montreuil [France] : L'Insomniaque |
| Année de publication : |
2003 |
| Importance : |
1 vol. (236 p.) |
| Présentation : |
ill., couv. ill. en coul. |
| Format : |
19 cm |
| ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-908744-66-8 |
| Prix : |
10 EUR |
| Langues : |
Français (fre) |
| Concepts : |
Sans schéma
Colonialisme (idée politique)
;
Colonies françaises
;
Indochine française (1887-1946)
;
Mouvements de libération nationale
|
| Mots-clés : |
Indochine Politique et gouvernement Résistance politique Viet-Nam Annam 1900-1945 Récits personnels |
| Index. décimale : |
959.7 Histoire du Vietnam |
| Résumé : |
«On dit que l'Annamite est renfermé et que son âme est impénétrable. Mais est-ce que la France, qui est le pays de la liberté des opinions, a jamais laissé les Annamites exposer librement leurs idées et leurs sentiments? L'Annamite est fourbe et menteur, dit-on encore. Mais quand l'Annamite s'avise de dire la vérité, si elle est désagréable, on le bâillonne, on le persécute, on le brise en mille morceaux. L'Annamite, dit-on aussi, est obséquieux, rampant, vil. C'est possible. Mais quand il se permet d'être fier et de vouloir conserver sa dignité humaine, on crie à l'orgueil, à l'insolence, à la révolte, et on le persécute. Il faut dire que le métier d'Annamite est bien un vilain métier...»
Né en 1878, Phan van Truong s'installe en 1908 à Paris, où il se lie avec Phan châu Trinh, opposant au régime colonial. Ensemble, ils animent la Fraternité, groupe d'Indochinois émigrés. Emprisonné de septembre 1914 à juillet 1915, Phan van Truong rédige en 1919 le mémorandum des Revendications du peuple annamite, adressé à la Conférence de paix de Versailles. Rentré au pays en 1924, il collabore au journal La Cloche fêlée qui affronte le pouvoir colonial. En 1928, il est condamné à deux ans de prison pour «provocations de militaires à la désobéissance dans un but de propagande anarchiste». Il retourne à Paris pour se défendre devant la Cour de cassation. Emprisonné à nouveau, il n'est libéré qu'en 1930. Il meurt à Hanoi en 1933. |
| Permalink : |
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Une histoire de conspirateurs annamites à Paris ou La vérité sur l'Indochine [texte imprimé] / Van Truong Phan (1878-1933), Auteur ; Van Ngo (1913-2005), Préfacier, etc. . - Montreuil [France] : L'Insomniaque, 2003 . - 1 vol. (236 p.) : ill., couv. ill. en coul. ; 19 cm. ISBN : 978-2-908744-66-8 : 10 EUR Langues : Français ( fre)
| Concepts : |
Sans schéma
Colonialisme (idée politique)
;
Colonies françaises
;
Indochine française (1887-1946)
;
Mouvements de libération nationale
|
| Mots-clés : |
Indochine Politique et gouvernement Résistance politique Viet-Nam Annam 1900-1945 Récits personnels |
| Index. décimale : |
959.7 Histoire du Vietnam |
| Résumé : |
«On dit que l'Annamite est renfermé et que son âme est impénétrable. Mais est-ce que la France, qui est le pays de la liberté des opinions, a jamais laissé les Annamites exposer librement leurs idées et leurs sentiments? L'Annamite est fourbe et menteur, dit-on encore. Mais quand l'Annamite s'avise de dire la vérité, si elle est désagréable, on le bâillonne, on le persécute, on le brise en mille morceaux. L'Annamite, dit-on aussi, est obséquieux, rampant, vil. C'est possible. Mais quand il se permet d'être fier et de vouloir conserver sa dignité humaine, on crie à l'orgueil, à l'insolence, à la révolte, et on le persécute. Il faut dire que le métier d'Annamite est bien un vilain métier...»
Né en 1878, Phan van Truong s'installe en 1908 à Paris, où il se lie avec Phan châu Trinh, opposant au régime colonial. Ensemble, ils animent la Fraternité, groupe d'Indochinois émigrés. Emprisonné de septembre 1914 à juillet 1915, Phan van Truong rédige en 1919 le mémorandum des Revendications du peuple annamite, adressé à la Conférence de paix de Versailles. Rentré au pays en 1924, il collabore au journal La Cloche fêlée qui affronte le pouvoir colonial. En 1928, il est condamné à deux ans de prison pour «provocations de militaires à la désobéissance dans un but de propagande anarchiste». Il retourne à Paris pour se défendre devant la Cour de cassation. Emprisonné à nouveau, il n'est libéré qu'en 1930. Il meurt à Hanoi en 1933. |
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