BAM - Bibliothèque Associative de Malakoff
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Détail de l'auteur
Auteur Samuel Hayat |
Documents disponibles écrits par cet auteur (2)
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Anarchisme et sciences sociales / Sidonie Verhaeghe
Titre : Anarchisme et sciences sociales : Actes du colloque de Lille - mars 2018 Type de document : texte imprimé Auteurs : Sidonie Verhaeghe, Auteur ; Francis Dupuis-Déri (1966-....), Auteur ; Guillaume de Gracia, Auteur ; Samuel Hayat, Auteur ; Philippe Pelletier (1956-....), Auteur ; Manuel Cervera-Marzal, Auteur ; Philippe Corcuff, Auteur ; Pierre André Jarillot, Auteur ; Annalisa Lendaro, Auteur ; Charles Macdonald, Auteur ; Costantino Paonessa, Auteur ; Erwan Sommerer, Auteur ; Marion Tillous, Auteur ; Guillaume de Gracia, Auteur Editeur : Lyon : Atelier de création libertaire Année de publication : 2021 Importance : 1 vol. (234 p.) Présentation : couv. ill. en coul. Format : 21 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-35104-156-7 Prix : 14 EUR Langues : Français (fre) Concepts : Idées politiques
AnarchismeIndex. décimale : 320.57 Anarchisme Résumé : Les sciences sociales n'ont-elles rien à apporter aux anarchistes ?? Peut-être bien, mais on peut mettre à cela plusieurs bémols. Car, dans une société soumise à différents pouvoirs, faire une science de ces pouvoirs, de la manière dont ils s'exercent et des mécanismes sur lesquels ils reposent, peut permettre à la lutte d'être plus efficace. En comprenant comment fonctionnent les institutions, en retraçant leurs origines et en exhumant leurs soubassements cachés, on peut, d'une part, les dénaturaliser et les désacraliser, montrer leur caractère arbitraire, et, d'autre part, donner à celles et ceux qui luttent des outils pour les abattre.
De plus, force est de constater que l'incroyance fondamentale dans la sacralité des institutions rassemble anarchistes et scientifiques, les un-es et les autres entendant généralement s'appuyer sur une même conception de la réalité sociale, d'où toute transcendance (religieuse ou non) est absente. Par ailleurs, les anarchistes peuvent avoir un intérêt pour les sciences sociales qui étudient les mécanismes de domination au sein des groupes militants eux-mêmes.
En effet, une spécificité des anarchistes, là encore depuis les origines du mouvement, est de considérer que le fait d'être en lutte pour l'émancipation ne prémunit pas contre la reproduction des formes d'oppression à l'intérieur des groupes. La science est alors à double tranchant. D'un côté, elle peut représenter en elle-même un moyen de domination, celui des savants. Et, de l'autre, la science peut aussi jouer un rôle émancipateur au sein de ces groupes, soit parce qu'ils peuvent être des lieux de formation et permettre à tous et toutes d'acquérir des savoirs, soit parce que la connaissance de la "? micropolitique des groupes ? " peut désamorcer les effets de domination qui naissent, même et surtout lorsque les groupes se targuent de ne pas avoir de direction.Permalink : https://bi.b-a-m.org/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=10406 Anarchisme et sciences sociales : Actes du colloque de Lille - mars 2018 [texte imprimé] / Sidonie Verhaeghe, Auteur ; Francis Dupuis-Déri (1966-....), Auteur ; Guillaume de Gracia, Auteur ; Samuel Hayat, Auteur ; Philippe Pelletier (1956-....), Auteur ; Manuel Cervera-Marzal, Auteur ; Philippe Corcuff, Auteur ; Pierre André Jarillot, Auteur ; Annalisa Lendaro, Auteur ; Charles Macdonald, Auteur ; Costantino Paonessa, Auteur ; Erwan Sommerer, Auteur ; Marion Tillous, Auteur ; Guillaume de Gracia, Auteur . - Lyon : Atelier de création libertaire, 2021 . - 1 vol. (234 p.) : couv. ill. en coul. ; 21 cm.
ISBN : 978-2-35104-156-7 : 14 EUR
Langues : Français (fre)
Concepts : Idées politiques
AnarchismeIndex. décimale : 320.57 Anarchisme Résumé : Les sciences sociales n'ont-elles rien à apporter aux anarchistes ?? Peut-être bien, mais on peut mettre à cela plusieurs bémols. Car, dans une société soumise à différents pouvoirs, faire une science de ces pouvoirs, de la manière dont ils s'exercent et des mécanismes sur lesquels ils reposent, peut permettre à la lutte d'être plus efficace. En comprenant comment fonctionnent les institutions, en retraçant leurs origines et en exhumant leurs soubassements cachés, on peut, d'une part, les dénaturaliser et les désacraliser, montrer leur caractère arbitraire, et, d'autre part, donner à celles et ceux qui luttent des outils pour les abattre.
De plus, force est de constater que l'incroyance fondamentale dans la sacralité des institutions rassemble anarchistes et scientifiques, les un-es et les autres entendant généralement s'appuyer sur une même conception de la réalité sociale, d'où toute transcendance (religieuse ou non) est absente. Par ailleurs, les anarchistes peuvent avoir un intérêt pour les sciences sociales qui étudient les mécanismes de domination au sein des groupes militants eux-mêmes.
En effet, une spécificité des anarchistes, là encore depuis les origines du mouvement, est de considérer que le fait d'être en lutte pour l'émancipation ne prémunit pas contre la reproduction des formes d'oppression à l'intérieur des groupes. La science est alors à double tranchant. D'un côté, elle peut représenter en elle-même un moyen de domination, celui des savants. Et, de l'autre, la science peut aussi jouer un rôle émancipateur au sein de ces groupes, soit parce qu'ils peuvent être des lieux de formation et permettre à tous et toutes d'acquérir des savoirs, soit parce que la connaissance de la "? micropolitique des groupes ? " peut désamorcer les effets de domination qui naissent, même et surtout lorsque les groupes se targuent de ne pas avoir de direction.Permalink : https://bi.b-a-m.org/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=10406 Exemplaires (1)
Code-barres Section Cote Support Localisation Disponibilité 105580 Anarchisme THEORIE - SCIENCES SOCIALES Livre Bibliothèque principale Disponible Quand la République était révolutionnaire / Samuel Hayat
Titre : Quand la République était révolutionnaire : citoyenneté et représentation en 1848 Type de document : texte imprimé Auteurs : Samuel Hayat, Auteur Editeur : Paris [France] : Le Seuil Année de publication : 2014 Importance : 1 vol. (404 p.) Présentation : couv. ill. en coul. Format : 21 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-02-113639-5 Prix : 24 EUR Langues : Français (fre) Catégories : Histoire:France:1848-1870 Résumé : L'insurrection imprévue de février 1848 a fait naître une République. Mais que recouvre exactement le mot ?
Loin de s'enfermer dans des discussions savantes, cette question fait l'objet de débats publics, de manifestations et d'affrontements, en particulier dans les rues de Paris. Deux conceptions opposées de la République se constituent. D'un côté, la République modérée, défendue par la majorité du Gouvernement provisoire puis de l'Assemblée nationale, selon laquelle la République se résume dans l'élection au suffrage «universel» (les femmes en restent exclues). D'un autre côté, la République démocratique et sociale, qui rallie des membres de clubs, des ouvriers, de simples citoyens, pour lesquels la République n'a de sens que si elle permet au peuple de participer directement aux affaires publiques, de garder le contrôle sur ses représentants et d'assurer l'émancipation des travailleurs.
L'échec de l'insurrection de juin permet le triomphe de la République modérée et des institutions du gouvernement représentatif, mais la République démocratique et sociale se maintient, comme horizon révolutionnaire, au sein du mouvement ouvrier naissant.
En retrouvant les discours et les controverses sur le sens de la citoyenneté et de la représentation, cette plongée dans le printemps 1848 laisse entrevoir la possibilité d'une République émancipatrice, non advenue mais dont la puissance révolutionnaire est toujours actuelle.
Samuel Hayat est docteur en science politique de l'université Paris-8 Saint-Denis et lauréat 2012 du prix Aguirre-Basualdo en droit et sciences politiques de la Chancellerie des universités de Paris. Chercheur au Conservatoire national des arts et métiers, membre des comités de rédaction des revues Tracés et Participations, ses travaux portent sur l'histoire et la théorie de la représentation politique, ainsi que sur la sociologie historique du mouvement ouvrier français.Permalink : https://bi.b-a-m.org/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=8641 Quand la République était révolutionnaire : citoyenneté et représentation en 1848 [texte imprimé] / Samuel Hayat, Auteur . - Paris [France] : Le Seuil, 2014 . - 1 vol. (404 p.) : couv. ill. en coul. ; 21 cm.
ISBN : 978-2-02-113639-5 : 24 EUR
Langues : Français (fre)
Catégories : Histoire:France:1848-1870 Résumé : L'insurrection imprévue de février 1848 a fait naître une République. Mais que recouvre exactement le mot ?
Loin de s'enfermer dans des discussions savantes, cette question fait l'objet de débats publics, de manifestations et d'affrontements, en particulier dans les rues de Paris. Deux conceptions opposées de la République se constituent. D'un côté, la République modérée, défendue par la majorité du Gouvernement provisoire puis de l'Assemblée nationale, selon laquelle la République se résume dans l'élection au suffrage «universel» (les femmes en restent exclues). D'un autre côté, la République démocratique et sociale, qui rallie des membres de clubs, des ouvriers, de simples citoyens, pour lesquels la République n'a de sens que si elle permet au peuple de participer directement aux affaires publiques, de garder le contrôle sur ses représentants et d'assurer l'émancipation des travailleurs.
L'échec de l'insurrection de juin permet le triomphe de la République modérée et des institutions du gouvernement représentatif, mais la République démocratique et sociale se maintient, comme horizon révolutionnaire, au sein du mouvement ouvrier naissant.
En retrouvant les discours et les controverses sur le sens de la citoyenneté et de la représentation, cette plongée dans le printemps 1848 laisse entrevoir la possibilité d'une République émancipatrice, non advenue mais dont la puissance révolutionnaire est toujours actuelle.
Samuel Hayat est docteur en science politique de l'université Paris-8 Saint-Denis et lauréat 2012 du prix Aguirre-Basualdo en droit et sciences politiques de la Chancellerie des universités de Paris. Chercheur au Conservatoire national des arts et métiers, membre des comités de rédaction des revues Tracés et Participations, ses travaux portent sur l'histoire et la théorie de la représentation politique, ainsi que sur la sociologie historique du mouvement ouvrier français.Permalink : https://bi.b-a-m.org/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=8641 Exemplaires (1)
Code-barres Section Cote Support Localisation Disponibilité 101953 Histoire FRANCE - XIXe SIÈCLE - 1848 Livre Bibliothèque principale Disponible