BAM - Bibliothèque Associative de Malakoff
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Détail de l'auteur
Auteur Évelyne Lohr |
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Poésies / Karl Marx
Titre : Poésies Type de document : texte imprimé Auteurs : Karl Marx (1818-1883), Auteur ; Hélène Fleury, Préfacier, etc. ; Évelyne Lohr, Traducteur ; Geneviève Lohr, Traducteur Editeur : Montreuil [France] : L'Insomniaque Année de publication : 2015 Collection : Petites insomnies Importance : 1 vol. (61 p.) Présentation : couv. ill. Format : 18 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-915694-72-7 Prix : 8 EUR Langues : Français (fre) Langues originales : Allemand (ger) Catégories : Littérature:Poésie Index. décimale : 831 Poésie allemande Résumé : Sans trêve est ma querelle, incessante, mon effervescence...
« - Violoneux, d'où te vient cette fureur de jouer ? Pourquoi jettes-tu ces regards farouches à l'entour ? Pourquoi ton sang bouillonne-t-il comme la houle ? Tu vas déchirer ton archet...
- Eh quoi ? d'une main sûre je plonge
Mon épée noire de sang dans ton âme.
Cet art, que ton dieu rejette et qu'il ignore,
Des fumées de l'enfer m'est monté à la tête,
Jusqu'à m'ensorceler, à dérégler mes sens :
Avec Satan, j'ai fait affaire, et depuis lors,
C'est lui qui dicte les notes, lui qui bat la mesure...
Et moi, tout entier possédé, plus fou encore,
Je joue la marche de la mort,
Je la joue sombre, je la joue claire
À rompre cordes et archet, à me fendre le coeur. »
Karl Marx, dit l'Incompris (1818-1883) : poète rhénan qui renonça à son art à 19 ans pour tâter de la philosophie, du journalisme et de l'agitation. L'âge aidant, il s'enferma dans une bibliothèque, obsédé par les sombres mystères du fétichisme de la marchandise - qu'avec obstination il élucida un à un.
Ce fut toutefois l'usage très abusif que des bonimenteurs et des tyrans firent de son nom qui entacha définitivement sa réputation de barde romantique. Aussi éphémère et restreinte qu 'elle ait été, elle n'était pourtant pas imméritée, comme en témoignent ces vers qui grouillent d'un enthousiasme juvénile, exalté par de vertigineuses interrogations.
Ce recueil contient certains des poèmes que le jeune Marx ne jeta pas au feu le jour où il comprit qu'il vaut mieux, selon le mot de Hölderlin, faire ce que les poètes ne font que rêver - et que là, dans la négation en actes, réside l'avenir de la poésie : sa réalisation dans la vie quotidienne.Permalink : https://bi.b-a-m.org/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=7294 Poésies [texte imprimé] / Karl Marx (1818-1883), Auteur ; Hélène Fleury, Préfacier, etc. ; Évelyne Lohr, Traducteur ; Geneviève Lohr, Traducteur . - Montreuil [France] : L'Insomniaque, 2015 . - 1 vol. (61 p.) : couv. ill. ; 18 cm. - (Petites insomnies) .
ISBN : 978-2-915694-72-7 : 8 EUR
Langues : Français (fre) Langues originales : Allemand (ger)
Catégories : Littérature:Poésie Index. décimale : 831 Poésie allemande Résumé : Sans trêve est ma querelle, incessante, mon effervescence...
« - Violoneux, d'où te vient cette fureur de jouer ? Pourquoi jettes-tu ces regards farouches à l'entour ? Pourquoi ton sang bouillonne-t-il comme la houle ? Tu vas déchirer ton archet...
- Eh quoi ? d'une main sûre je plonge
Mon épée noire de sang dans ton âme.
Cet art, que ton dieu rejette et qu'il ignore,
Des fumées de l'enfer m'est monté à la tête,
Jusqu'à m'ensorceler, à dérégler mes sens :
Avec Satan, j'ai fait affaire, et depuis lors,
C'est lui qui dicte les notes, lui qui bat la mesure...
Et moi, tout entier possédé, plus fou encore,
Je joue la marche de la mort,
Je la joue sombre, je la joue claire
À rompre cordes et archet, à me fendre le coeur. »
Karl Marx, dit l'Incompris (1818-1883) : poète rhénan qui renonça à son art à 19 ans pour tâter de la philosophie, du journalisme et de l'agitation. L'âge aidant, il s'enferma dans une bibliothèque, obsédé par les sombres mystères du fétichisme de la marchandise - qu'avec obstination il élucida un à un.
Ce fut toutefois l'usage très abusif que des bonimenteurs et des tyrans firent de son nom qui entacha définitivement sa réputation de barde romantique. Aussi éphémère et restreinte qu 'elle ait été, elle n'était pourtant pas imméritée, comme en témoignent ces vers qui grouillent d'un enthousiasme juvénile, exalté par de vertigineuses interrogations.
Ce recueil contient certains des poèmes que le jeune Marx ne jeta pas au feu le jour où il comprit qu'il vaut mieux, selon le mot de Hölderlin, faire ce que les poètes ne font que rêver - et que là, dans la négation en actes, réside l'avenir de la poésie : sa réalisation dans la vie quotidienne.Permalink : https://bi.b-a-m.org/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=7294 Exemplaires (1)
Code-barres Section Cote Support Localisation Disponibilité 103130 Littérature POESIE Livre Bibliothèque principale Disponible