Titre : |
L'imposteur : roman |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Javier Cercas (1962-....), Auteur ; Élisabeth Beyer, Traducteur ; Aleksandar Grujicic, Traducteur |
Editeur : |
Arles : Actes Sud |
Année de publication : |
2015 |
Collection : |
Lettres hispaniques, ISSN 0993-7498 |
Importance : |
1 vol. (403 p.) |
Présentation : |
ill. couv. ill. |
Format : |
24 cm |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-330-05307-9 |
Prix : |
23,50 EUR |
Langues : |
Français (fre) Langues originales : Espagnol (spa) |
Catégories : |
Littérature:Romans et nouvelles
|
Index. décimale : |
863 Fiction de langue espagnole |
Résumé : |
Icône nationale antifranquiste, symbole de l’anarcho-syndicalisme, emblème de la puissante association des parents d’élèves de Catalogne, président charismatique de l’Amicale de Mauthausen, qui pendant des décennies a porté la parole des survivants espagnols de l’Holocauste, Enric Marco s’est forgé l’image du valeureux combattant de toutes les guerres justes. En juin 2005, un jeune historien met au jour l’incroyable imposture : tel un nouvel Alonso Quijano, qui à cinquante ans réinvente sa vie pour devenir Don Quichotte, Enric Marco a bâti le plus stupéfiant des châteaux de cartes ; l’homme n’a jamais, en vérité, quitté la cohorte des résignés, prêts à tous les accommodements pour seulement survivre. L’Espagne d’affronter sa plus grande imposture, et Javier Cercas sa plus audacieuse création littéraire.
L’Imposteur est en effet une remarquable réflexion sur le héros, sur l’histoire récente de l’Espagne et son amnésie collective, sur le business de la “mémoire historique”, sur le mensonge (forcément répréhensible, parfois nécessaire, voire salutaire ?), sur la fonction de la littérature et son inhérent narcissisme, sur la fiction qui sauve et la réalité qui tue.
Si, à l’instar de Flaubert, Javier Cercas clame “Enric Marco, c’est moi !”, le tour de force de ce roman sans fiction saturé de fiction est de confondre un lecteur enferré dans ses propres paradoxes. Qui n’est pas Enric Marco, oscillant entre vérités et mensonges pour accepter les affres de la vie réelle ? À un degré certes moins flamboyant que celui de ce grand imposteur, chacun ne s’efforce-t-il pas de façonner sa légende personnelle ?
Javier Cercas est né en 1962 à Cáceres et enseigne la littérature à l'université de Gérone. Ses romans, traduits dans une trentaine de langues, ont tous connu un large succès international et lui ont valu de nombreux prix.
Chez Actes Sud ont paru Les Soldats de Salamine (2002), À petites foulées (2004), À la vitesse de la lumière (2006), Anatomie d'un instant (2010) et Les Lois de la frontière (2014). |
Permalink : |
https://bi.b-a-m.org/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=7944 |
L'imposteur : roman [texte imprimé] / Javier Cercas (1962-....), Auteur ; Élisabeth Beyer, Traducteur ; Aleksandar Grujicic, Traducteur . - Arles : Actes Sud, 2015 . - 1 vol. (403 p.) : ill. couv. ill. ; 24 cm. - ( Lettres hispaniques, ISSN 0993-7498) . ISBN : 978-2-330-05307-9 : 23,50 EUR Langues : Français ( fre) Langues originales : Espagnol ( spa)
Catégories : |
Littérature:Romans et nouvelles
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Index. décimale : |
863 Fiction de langue espagnole |
Résumé : |
Icône nationale antifranquiste, symbole de l’anarcho-syndicalisme, emblème de la puissante association des parents d’élèves de Catalogne, président charismatique de l’Amicale de Mauthausen, qui pendant des décennies a porté la parole des survivants espagnols de l’Holocauste, Enric Marco s’est forgé l’image du valeureux combattant de toutes les guerres justes. En juin 2005, un jeune historien met au jour l’incroyable imposture : tel un nouvel Alonso Quijano, qui à cinquante ans réinvente sa vie pour devenir Don Quichotte, Enric Marco a bâti le plus stupéfiant des châteaux de cartes ; l’homme n’a jamais, en vérité, quitté la cohorte des résignés, prêts à tous les accommodements pour seulement survivre. L’Espagne d’affronter sa plus grande imposture, et Javier Cercas sa plus audacieuse création littéraire.
L’Imposteur est en effet une remarquable réflexion sur le héros, sur l’histoire récente de l’Espagne et son amnésie collective, sur le business de la “mémoire historique”, sur le mensonge (forcément répréhensible, parfois nécessaire, voire salutaire ?), sur la fonction de la littérature et son inhérent narcissisme, sur la fiction qui sauve et la réalité qui tue.
Si, à l’instar de Flaubert, Javier Cercas clame “Enric Marco, c’est moi !”, le tour de force de ce roman sans fiction saturé de fiction est de confondre un lecteur enferré dans ses propres paradoxes. Qui n’est pas Enric Marco, oscillant entre vérités et mensonges pour accepter les affres de la vie réelle ? À un degré certes moins flamboyant que celui de ce grand imposteur, chacun ne s’efforce-t-il pas de façonner sa légende personnelle ?
Javier Cercas est né en 1962 à Cáceres et enseigne la littérature à l'université de Gérone. Ses romans, traduits dans une trentaine de langues, ont tous connu un large succès international et lui ont valu de nombreux prix.
Chez Actes Sud ont paru Les Soldats de Salamine (2002), À petites foulées (2004), À la vitesse de la lumière (2006), Anatomie d'un instant (2010) et Les Lois de la frontière (2014). |
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