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Auteur Natacha Filippi |
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Brûler les prisons de l'apartheid / Natacha Filippi
Titre : Brûler les prisons de l'apartheid : révoltes de prisonniers en Afrique du Sud Type de document : texte imprimé Auteurs : Natacha Filippi, Copiste, scribe Editeur : Paris : Syllepse Année de publication : 2012 Collection : Arguments et mouvements, ISSN 1294-6508 Importance : 1 vol. (245 p.-[7] p. de pl.) Présentation : ill., couv. ill. en coul. Format : 19 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-84950-323-2 Prix : 10 EUR Note générale : Bibliogr. p. 241-243 Langues : Français (fre) Catégories : Enfermement:Prisons Index. décimale : 365 Etablissements pénitenciaires Résumé : Le 27 avril 1994 se déroulent les premières élections démocratiques multiraciales d'Afrique du Sud. Cette année restera gravée dans la mémoire nationale comme le symbole de la chute définitive du régime d'apartheid et de la naissance d'une nouvelle société, la « rainbow nation ». Pour les prisonniers confinés aux marges de la société, l'année 1994, loin de représenter la concrétisation du rêve de chacun, est une période de lutte intense, où la frustration et la rage de ne pas pouvoir participer à l'élaboration de cette nouvelle société se muent en mutineries et violences incendiaires.
Les premiers « troubles » surgissent dès 1991 dans la prison de Pollsmoor, réputée dans tout le pays pour sa violence et ses conditions de vie extrêmes. Le mouvement s'étend ensuite aux autres établissements pénitentiaires. Jusqu'en 1994, ces derniers seront secoués de façon sporadique par des grèves de la faim, des refus collectifs de remonter de promenade et des altercations toujours plus brutales entre prisonniers et gardes.
Les prisonniers se rassemblent autour des trois gangs alliés les plus puissants au sein des prisons sud-africaines : les 26s, les 27s et les 28s, qui organisent ainsi des mutineries aux dimensions inédites. Mais la violence que les prisonniers peuvent diriger contre les gardes n'est pas suffisante pour provoquer une réaction de l'opinion publique. La mise à feu des cellules est alors utilisée comme moyen d'auto immolation. Les prisonniers tentent ainsi de révéler le caractère mortifère de la logique carcérale qui nie leur droit à exister en tant que citoyens et sujets agissants.Permalink : https://bi.b-a-m.org/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=6311 Brûler les prisons de l'apartheid : révoltes de prisonniers en Afrique du Sud [texte imprimé] / Natacha Filippi, Copiste, scribe . - Paris : Syllepse, 2012 . - 1 vol. (245 p.-[7] p. de pl.) : ill., couv. ill. en coul. ; 19 cm. - (Arguments et mouvements, ISSN 1294-6508) .
ISBN : 978-2-84950-323-2 : 10 EUR
Bibliogr. p. 241-243
Langues : Français (fre)
Catégories : Enfermement:Prisons Index. décimale : 365 Etablissements pénitenciaires Résumé : Le 27 avril 1994 se déroulent les premières élections démocratiques multiraciales d'Afrique du Sud. Cette année restera gravée dans la mémoire nationale comme le symbole de la chute définitive du régime d'apartheid et de la naissance d'une nouvelle société, la « rainbow nation ». Pour les prisonniers confinés aux marges de la société, l'année 1994, loin de représenter la concrétisation du rêve de chacun, est une période de lutte intense, où la frustration et la rage de ne pas pouvoir participer à l'élaboration de cette nouvelle société se muent en mutineries et violences incendiaires.
Les premiers « troubles » surgissent dès 1991 dans la prison de Pollsmoor, réputée dans tout le pays pour sa violence et ses conditions de vie extrêmes. Le mouvement s'étend ensuite aux autres établissements pénitentiaires. Jusqu'en 1994, ces derniers seront secoués de façon sporadique par des grèves de la faim, des refus collectifs de remonter de promenade et des altercations toujours plus brutales entre prisonniers et gardes.
Les prisonniers se rassemblent autour des trois gangs alliés les plus puissants au sein des prisons sud-africaines : les 26s, les 27s et les 28s, qui organisent ainsi des mutineries aux dimensions inédites. Mais la violence que les prisonniers peuvent diriger contre les gardes n'est pas suffisante pour provoquer une réaction de l'opinion publique. La mise à feu des cellules est alors utilisée comme moyen d'auto immolation. Les prisonniers tentent ainsi de révéler le caractère mortifère de la logique carcérale qui nie leur droit à exister en tant que citoyens et sujets agissants.Permalink : https://bi.b-a-m.org/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=6311 Exemplaires (1)
Code-barres Section Cote Support Localisation Disponibilité 101730 Enfermements HISTOIRE Livre Bibliothèque principale Disponible