BAM - Bibliothèque Associative de Malakoff
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Détail de l'auteur
Auteur Julien Bordier |
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Blues et féminisme noir / Angela Davis
Titre : Blues et féminisme noir : Blues Legacies and Black Feminism : Gertrude « Ma » Rainey, Bessie Smith et Billie Holiday Type de document : texte imprimé Auteurs : Angela Davis (1944-....) ; Julien Bordier, Traducteur Année de publication : 2017 Titres uniformes : Blues legacies and black feminism Importance : 1 vol. (416 p.) Présentation : couv. ill. ISBN/ISSN/EAN : 978-2-37729-015-4 Prix : 20 EUR Langues : Français (fre) Langues originales : Américain (ame) Catégories : Art:Musique
Féminisme
Histoire:États Unis d'AmériqueConcepts : Sans schéma
Musique populaire ; Blues
Idées politiques
FéminismeIndex. décimale : 781.64 Musique populaire occidentale Résumé : « Ce livre d’Angela Davis est, pour moi, une révélation et une véritable rééducation. » (Toni Morrison)
Blues et féminisme noir explore l’œuvre de deux blueswomen quelque peu oubliées : Gertrude « Ma » Rainey (1886-1939) et Bessie Smith (1894-1937). La première incarne le blues traditionnel, la seconde, le blues classique. Dévalorisée par les spécialistes du blues et du jazz – qui sont en général des hommes blancs –, l’œuvre de ces chanteuses porte un message spécifique : elle affirme la place et les revendications d’autonomie des femmes noires américaines.
En analysant et en contextualisant les paroles de leurs chansons, Davis met en évidence les prémices du féminisme noir et les signes avant-coureurs des grandes luttes émancipatrices à venir. Elle montre que Ma Rainey et Bessie Smith furent les premières rock stars de l’histoire de la musique : or elles étaient noires, bisexuelles, fêtardes, indépendantes et bagarreuses.
Elles posèrent les bases d’une culture musicale qui prône une sexualité féminine libre et assumée, qui appelle à l’indépendance et à l’autonomie des femmes aux lendemains de la période esclavagiste, en revendiquant avec détermination l’égalité de « race » et de genre.
Cette réflexion s’étire aux années 1940 en évoquant l’œuvre de Billie Holiday (1915-1959). Angela Davis réhabilite la conscience sociale de cette chanteuse d’envergure, trop souvent présentée sous le simple prisme des turpitudes de sa biographie.
Blues et féminisme noir propose une histoire féministe et politique de la musique noire des années 1920 aux années 1940.
Figure américaine incontournable, Angela Davis (née en 1944) est connue pour son engagement politique depuis les années 1960. Communiste, élève de Marcuse et Adorno, membre du Black Panther Party, emprisonnée deux ans en 1970, inscrite alors sur la liste des personnes les plus recherchées par le FBI, elle mène depuis 1969 une carrière universitaire. Ses travaux, marqués par la théorie critique et son bagage d’activiste, tournent principalement autour de la question de genre, de la place des Noirs aux États-Unis et du système carcéral. Ses ouvrages les plus connus sont S’ils frappent à la porte à l’aube (Éditions sociales, 1971), Femmes, race et classe (Des femmes, 1983) et Autobiographie (Albin Michel, 1975).Permalink : https://bi.b-a-m.org/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=9078 Blues et féminisme noir : Blues Legacies and Black Feminism : Gertrude « Ma » Rainey, Bessie Smith et Billie Holiday [texte imprimé] / Angela Davis (1944-....) ; Julien Bordier, Traducteur . - 2017 . - 1 vol. (416 p.) : couv. ill.
ISBN : 978-2-37729-015-4 : 20 EUR
Oeuvre : Blues legacies and black feminism
Langues : Français (fre) Langues originales : Américain (ame)
Catégories : Art:Musique
Féminisme
Histoire:États Unis d'AmériqueConcepts : Sans schéma
Musique populaire ; Blues
Idées politiques
FéminismeIndex. décimale : 781.64 Musique populaire occidentale Résumé : « Ce livre d’Angela Davis est, pour moi, une révélation et une véritable rééducation. » (Toni Morrison)
Blues et féminisme noir explore l’œuvre de deux blueswomen quelque peu oubliées : Gertrude « Ma » Rainey (1886-1939) et Bessie Smith (1894-1937). La première incarne le blues traditionnel, la seconde, le blues classique. Dévalorisée par les spécialistes du blues et du jazz – qui sont en général des hommes blancs –, l’œuvre de ces chanteuses porte un message spécifique : elle affirme la place et les revendications d’autonomie des femmes noires américaines.
En analysant et en contextualisant les paroles de leurs chansons, Davis met en évidence les prémices du féminisme noir et les signes avant-coureurs des grandes luttes émancipatrices à venir. Elle montre que Ma Rainey et Bessie Smith furent les premières rock stars de l’histoire de la musique : or elles étaient noires, bisexuelles, fêtardes, indépendantes et bagarreuses.
Elles posèrent les bases d’une culture musicale qui prône une sexualité féminine libre et assumée, qui appelle à l’indépendance et à l’autonomie des femmes aux lendemains de la période esclavagiste, en revendiquant avec détermination l’égalité de « race » et de genre.
Cette réflexion s’étire aux années 1940 en évoquant l’œuvre de Billie Holiday (1915-1959). Angela Davis réhabilite la conscience sociale de cette chanteuse d’envergure, trop souvent présentée sous le simple prisme des turpitudes de sa biographie.
Blues et féminisme noir propose une histoire féministe et politique de la musique noire des années 1920 aux années 1940.
Figure américaine incontournable, Angela Davis (née en 1944) est connue pour son engagement politique depuis les années 1960. Communiste, élève de Marcuse et Adorno, membre du Black Panther Party, emprisonnée deux ans en 1970, inscrite alors sur la liste des personnes les plus recherchées par le FBI, elle mène depuis 1969 une carrière universitaire. Ses travaux, marqués par la théorie critique et son bagage d’activiste, tournent principalement autour de la question de genre, de la place des Noirs aux États-Unis et du système carcéral. Ses ouvrages les plus connus sont S’ils frappent à la porte à l’aube (Éditions sociales, 1971), Femmes, race et classe (Des femmes, 1983) et Autobiographie (Albin Michel, 1975).Permalink : https://bi.b-a-m.org/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=9078 Exemplaires (1)
Code-barres Section Cote Support Localisation Disponibilité 100377 Féminisme MUSIQUE Livre Bibliothèque principale Disponible Manifeste des chômeurs heureux
Titre : Manifeste des chômeurs heureux Type de document : texte imprimé Auteurs : Guillaume Paoli, Préfacier, etc. ; Julien Bordier, Postfacier, auteur du colophon, etc. Editeur : Paris [France] : Libertalia Année de publication : 2013 Collection : À boulets rouges, ISSN 2100-2916 Importance : 1 vol. (72 p.) Présentation : couv. ill. Format : 17 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-918059-33-2 Prix : 7 EUR Langues : Français (fre) Concepts : Sans schéma
ChômageIndex. décimale : 331.1 Monde et marché du travail Résumé : « Chômage » est un mauvais mot, une idée négative, le revers de la médaille du travail. Un chômeur n’est qu’un travailleur sans travail. Ce qui ne dit rien de la personne comme poète, comme flâneur, comme chercheur, comme respirateur. En public, on n’a le droit de parler que du manque de travail. Ce n’est qu’en privé, à l’abri des journalistes, sociologues et autres renifle-merde que l’on se permet de dire ce qu’on a sur le cœur : « Je viens d’être licencié, super ! » « Enfin je vais pouvoir faire la fête tous les soirs, bouffer autre chose que du micro-ondes, câliner sans limites. » Car tous les chômeurs disposent en tout cas d’une chose inestimable : du temps. Voilà qui pourrait constituer une chance historique, la possibilité de mener une vie pleine de sens, de joie et de raison. On peut définir notre but comme une reconquête du temps. Nous sommes donc tout sauf inactifs, alors que la soi-disant « population active » ne peut qu’obéir passivement au destin et aux ordres de ses supérieurs hiérarchiques. Et c’est bien parce que nous sommes actifs que nous n’avons pas le temps de travailler.
Manifeste poétique et ovni politique se situant dans la tradition du Droit à la paresse (Paul Lafargue) et du mouvement situationniste, le « rapport d’inactivité n°1 » rédigé par un trio de chômeurs berlinois et débattu pour la première fois en public en août 1996, fut qualifié de « Manifeste des chômeurs heureux » (Glückliche Arbeitlose). Il eut un retentissement considérable au cours des années 1997-2002.
Refusant de « mourir au chagrin » pour enrichir une batterie d’exploiteurs, les Chômeurs heureux choisirent le faire contre le travail ; la vie contre la survie ; l’humain contre le capital.
Quelque quinze ans après, alors que les failles dans le capital se multiplient en un vaste processus de négation-création, il est temps de réanimer la geste subversive des Chômeurs heureux : « Nous ne perdrons pas notre vie à la gagner. Nous sommes la crise et nous en sommes fiers. »
Il y a trois siècles, les croquants levaient les yeux avec envie vers le château du seigneur ; c’est avec raison qu’ils se sentaient exclus de ses richesses, ses nobles loisirs, ses artistes de cour et courtisanes. Mais qui aujourd’hui voudrait vivre comme un cadre sup stressé, qui aurait envie de se bourrer le crâne de ses rangées de chiffres sans esprit, de baiser ses secrétaires blondasses, de boire son bordeaux falsifié, de crever de son infarctus ?Permalink : https://bi.b-a-m.org/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=6144 Manifeste des chômeurs heureux [texte imprimé] / Guillaume Paoli, Préfacier, etc. ; Julien Bordier, Postfacier, auteur du colophon, etc. . - Paris [France] : Libertalia, 2013 . - 1 vol. (72 p.) : couv. ill. ; 17 cm. - (À boulets rouges, ISSN 2100-2916) .
ISBN : 978-2-918059-33-2 : 7 EUR
Langues : Français (fre)
Concepts : Sans schéma
ChômageIndex. décimale : 331.1 Monde et marché du travail Résumé : « Chômage » est un mauvais mot, une idée négative, le revers de la médaille du travail. Un chômeur n’est qu’un travailleur sans travail. Ce qui ne dit rien de la personne comme poète, comme flâneur, comme chercheur, comme respirateur. En public, on n’a le droit de parler que du manque de travail. Ce n’est qu’en privé, à l’abri des journalistes, sociologues et autres renifle-merde que l’on se permet de dire ce qu’on a sur le cœur : « Je viens d’être licencié, super ! » « Enfin je vais pouvoir faire la fête tous les soirs, bouffer autre chose que du micro-ondes, câliner sans limites. » Car tous les chômeurs disposent en tout cas d’une chose inestimable : du temps. Voilà qui pourrait constituer une chance historique, la possibilité de mener une vie pleine de sens, de joie et de raison. On peut définir notre but comme une reconquête du temps. Nous sommes donc tout sauf inactifs, alors que la soi-disant « population active » ne peut qu’obéir passivement au destin et aux ordres de ses supérieurs hiérarchiques. Et c’est bien parce que nous sommes actifs que nous n’avons pas le temps de travailler.
Manifeste poétique et ovni politique se situant dans la tradition du Droit à la paresse (Paul Lafargue) et du mouvement situationniste, le « rapport d’inactivité n°1 » rédigé par un trio de chômeurs berlinois et débattu pour la première fois en public en août 1996, fut qualifié de « Manifeste des chômeurs heureux » (Glückliche Arbeitlose). Il eut un retentissement considérable au cours des années 1997-2002.
Refusant de « mourir au chagrin » pour enrichir une batterie d’exploiteurs, les Chômeurs heureux choisirent le faire contre le travail ; la vie contre la survie ; l’humain contre le capital.
Quelque quinze ans après, alors que les failles dans le capital se multiplient en un vaste processus de négation-création, il est temps de réanimer la geste subversive des Chômeurs heureux : « Nous ne perdrons pas notre vie à la gagner. Nous sommes la crise et nous en sommes fiers. »
Il y a trois siècles, les croquants levaient les yeux avec envie vers le château du seigneur ; c’est avec raison qu’ils se sentaient exclus de ses richesses, ses nobles loisirs, ses artistes de cour et courtisanes. Mais qui aujourd’hui voudrait vivre comme un cadre sup stressé, qui aurait envie de se bourrer le crâne de ses rangées de chiffres sans esprit, de baiser ses secrétaires blondasses, de boire son bordeaux falsifié, de crever de son infarctus ?Permalink : https://bi.b-a-m.org/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=6144 Exemplaires (1)
Code-barres Section Cote Support Localisation Disponibilité 102037 Travail CHOMAGE Livre Bibliothèque principale Disponible