[n° ou bulletin] est un bulletin de
Titre : |
29 - mars 2011 - Savoirs pour s'émanciper |
Type de document : |
texte imprimé |
Année de publication : |
2011 |
Importance : |
1 vol. (52 p.) |
Présentation : |
ill., couv. ill. en coul. |
Format : |
31 cm |
Prix : |
4,00 EUR |
Langues : |
Français (fre) |
Résumé : |
La numérisation des documents serait la panacée pour transmettre les savoirs de l’humanité. La politique de l’« éducation et formation tout au long de la vie » donnerait les moyens de s’épanouir en apprenant à tous les âges. Ces mythes sont à démonter. La mutation des institutions traditionnelles de diffusion du savoir (bibliothèques, écoles, formation professionnelle…) ne va pas dans le sens d’une émancipation sociale. La dématérialisation des supports nous contraint à apprendre derrière un écran, et le plus souvent seul-e. Elle nous pousse à accumuler sans hiérarchie des connaissances qu’il faudra remplacer rapidement par d’autres, plus « utiles ». Dans ce contexte de consommation, il nous semble important d’affirmer un autre rapport au savoir. L’apprentissage personnel et collectif qui nous intéresse est celui qui sert un processus d’émancipation, c’est-à-dire qui permette d’accroître notre maîtrise sur nos vies dans une perspective d’égalite et de solidarité. Avec ce dossier, nous avons choisi d’interroger une éducation qui se joue en dehors des structures d’enseignement, entre adultes, égaux de préférence : une éducation mutuelle et populaire. Hier et aujourd’hui, des militant-e-s politiques, des ouvrier-ère-s syndicalistes, des militant-e-s de l’éducation populaire, des travailleur-se-s sociaux, des artistes, des étudiant-e-s ont mis en place des espaces pour apprendre ensemble : groupes de théâtre-forum, groupes de conscience féministes, ateliers de rue, groupes de travail universitaires (GTU), bibliothèques, etc.
Ces expériences reposent sur des principes communs : l’importance d’apprendre à partir de soi-même, de sa propre réalité ; la valorisation de savoirs hétérogènes (théorie, pratique, technique,…) ; la volonté d’émancipation. Un autre point important est la relation sociale. Que l’on en passe par la lecture de livres (de papier), l’analyse de nos expériences ou les activités manuelles, l’échange avec les autres est cruciale, pour se confronter et débattre. La façon dont on acquiert un savoir compte donc autant que le savoir lui-même. |
Permalink : |
https://bi.b-a-m.org/opac_css/index.php?lvl=bulletin_display&id=36 |
[n° ou bulletin] est un bulletin de
29 - mars 2011 - Savoirs pour s'émanciper [texte imprimé] . - 2011 . - 1 vol. (52 p.) : ill., couv. ill. en coul. ; 31 cm. 4,00 EUR Langues : Français ( fre)
Résumé : |
La numérisation des documents serait la panacée pour transmettre les savoirs de l’humanité. La politique de l’« éducation et formation tout au long de la vie » donnerait les moyens de s’épanouir en apprenant à tous les âges. Ces mythes sont à démonter. La mutation des institutions traditionnelles de diffusion du savoir (bibliothèques, écoles, formation professionnelle…) ne va pas dans le sens d’une émancipation sociale. La dématérialisation des supports nous contraint à apprendre derrière un écran, et le plus souvent seul-e. Elle nous pousse à accumuler sans hiérarchie des connaissances qu’il faudra remplacer rapidement par d’autres, plus « utiles ». Dans ce contexte de consommation, il nous semble important d’affirmer un autre rapport au savoir. L’apprentissage personnel et collectif qui nous intéresse est celui qui sert un processus d’émancipation, c’est-à-dire qui permette d’accroître notre maîtrise sur nos vies dans une perspective d’égalite et de solidarité. Avec ce dossier, nous avons choisi d’interroger une éducation qui se joue en dehors des structures d’enseignement, entre adultes, égaux de préférence : une éducation mutuelle et populaire. Hier et aujourd’hui, des militant-e-s politiques, des ouvrier-ère-s syndicalistes, des militant-e-s de l’éducation populaire, des travailleur-se-s sociaux, des artistes, des étudiant-e-s ont mis en place des espaces pour apprendre ensemble : groupes de théâtre-forum, groupes de conscience féministes, ateliers de rue, groupes de travail universitaires (GTU), bibliothèques, etc.
Ces expériences reposent sur des principes communs : l’importance d’apprendre à partir de soi-même, de sa propre réalité ; la valorisation de savoirs hétérogènes (théorie, pratique, technique,…) ; la volonté d’émancipation. Un autre point important est la relation sociale. Que l’on en passe par la lecture de livres (de papier), l’analyse de nos expériences ou les activités manuelles, l’échange avec les autres est cruciale, pour se confronter et débattre. La façon dont on acquiert un savoir compte donc autant que le savoir lui-même. |
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