Titre : |
Le capitalisme est en train de s'autodétruire |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Patrick Artus (1951-....), Auteur ; Marie-Paule Virard, Auteur |
Editeur : |
Paris [France] : La Découverte |
Année de publication : |
impr. 2005 |
Collection : |
Cahiers libres, ISSN 0526-8370 |
Importance : |
1 vol. (141 p.) |
Présentation : |
couv. ill. |
Format : |
24 cm |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-7071-4701-1 |
Prix : |
12 EUR |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
Capitalisme Économie
|
Mots-clés : |
Capitalisme Économie de marché |
Index. décimale : |
330.1 Systèmes et théories économiques |
Résumé : |
Le capitalisme est-il en train de s'autodétruire ? La question peut sembler saugrenue, voire provocatrice, au moment même où les grandes entreprises de la planète, y compris en France, affichent des profits insolents, rémunèrent très confortablement leurs dirigeants et distribuent des dividendes records à leurs actionnaires? Alors que la croissance économique en Europe en tout cas stagne, que les délocalisations se multiplient et que chômage et précarité s'aggravent, on comprend que le débat devienne vif sur la légitimité d'une telle captation de richesses. Dans ce livre décapant et remarquable de clarté, les auteurs n'y vont pas par quatre chemins pour qualifier ce paradoxe : c'est au moment où le capitalisme n'a jamais été aussi prospère qu'il apparaît le plus vulnérable, et nous avec lui. Parce qu'il s'agit d'un capitalisme sans projet, qui ne fait rien d'utile de ses milliards, qui n'investit pas, qui ne prépare pas l'avenir. Et face au malaise social, les gouvernements ne traitent le plus souvent que les symptômes, faute de prendre en compte le fond du problème. Ce problème, c'est l'absurdité du comportement des grands investisseurs, qui exigent des entreprises des résultats exorbitants de tout sens commun. Du coup, elles privilégient le rendement à trois mois plutôt que l'investissement à long terme, quitte à délocaliser, à faire pression sur les salaires et à renoncer à créer des emplois ici et maintenant. Voilà pourquoi il est urgent, expliquent les auteurs, de réformer profondément la gestion de l'épargne, d'imposer de nouvelles règles de gouvernance aux gérants comme aux régulateurs. Faute de quoi on n'évitera pas une nouvelle crise du capitalisme, avec toutes ses conséquences politiques et sociales. |
Permalink : |
https://bi.b-a-m.org/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=4029 |
Le capitalisme est en train de s'autodétruire [texte imprimé] / Patrick Artus (1951-....), Auteur ; Marie-Paule Virard, Auteur . - Paris [France] : La Découverte, impr. 2005 . - 1 vol. (141 p.) : couv. ill. ; 24 cm. - ( Cahiers libres, ISSN 0526-8370) . ISBN : 978-2-7071-4701-1 : 12 EUR Langues : Français ( fre)
Catégories : |
Capitalisme Économie
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Mots-clés : |
Capitalisme Économie de marché |
Index. décimale : |
330.1 Systèmes et théories économiques |
Résumé : |
Le capitalisme est-il en train de s'autodétruire ? La question peut sembler saugrenue, voire provocatrice, au moment même où les grandes entreprises de la planète, y compris en France, affichent des profits insolents, rémunèrent très confortablement leurs dirigeants et distribuent des dividendes records à leurs actionnaires? Alors que la croissance économique en Europe en tout cas stagne, que les délocalisations se multiplient et que chômage et précarité s'aggravent, on comprend que le débat devienne vif sur la légitimité d'une telle captation de richesses. Dans ce livre décapant et remarquable de clarté, les auteurs n'y vont pas par quatre chemins pour qualifier ce paradoxe : c'est au moment où le capitalisme n'a jamais été aussi prospère qu'il apparaît le plus vulnérable, et nous avec lui. Parce qu'il s'agit d'un capitalisme sans projet, qui ne fait rien d'utile de ses milliards, qui n'investit pas, qui ne prépare pas l'avenir. Et face au malaise social, les gouvernements ne traitent le plus souvent que les symptômes, faute de prendre en compte le fond du problème. Ce problème, c'est l'absurdité du comportement des grands investisseurs, qui exigent des entreprises des résultats exorbitants de tout sens commun. Du coup, elles privilégient le rendement à trois mois plutôt que l'investissement à long terme, quitte à délocaliser, à faire pression sur les salaires et à renoncer à créer des emplois ici et maintenant. Voilà pourquoi il est urgent, expliquent les auteurs, de réformer profondément la gestion de l'épargne, d'imposer de nouvelles règles de gouvernance aux gérants comme aux régulateurs. Faute de quoi on n'évitera pas une nouvelle crise du capitalisme, avec toutes ses conséquences politiques et sociales. |
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