BAM - Bibliothèque Associative de Malakoff
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Adieux au capitalisme / Jerôme Baschet
Titre : Adieux au capitalisme : autonomie, société du bien vivre et multiplicité des mondes Type de document : texte imprimé Auteurs : Jerôme Baschet, Auteur Editeur : Paris [France] : La Découverte Année de publication : 2014 Collection : L'horizon des possibles Importance : 1 vol. (206 p.) Présentation : couv. ill. Format : 21 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-7071-7723-0 Prix : 15 EUR Note générale : Bibliogr. et webliogr. p. 197-201. Langues : Français (fre) Catégories : Capitalisme Mots-clés : Utopies Mouvements autonomistes Capitalisme Index. décimale : 320.5 Idéologies politiques Résumé : Il est temps de rouvrir le futur. Et d'engager résolument la réflexion sur ce que peut être un monde libéré de la tyrannie capitaliste. C'est ce que propose ce livre, en prenant notamment appui sur les expérimentations sociales et politiques accumulées par l'insurrection et les communautés zapatistes, une « utopie réelle » de grande envergure.
Pratiquer une démocratie radicale d'autogouvernement et concevoir un mode de construction du commun libéré de la forme État ; démanteler la logique destructrice de l'expansion de la valeur et soumettre les activités productives à des choix de vie qualitatifs et collectivement assumés ; laisser libre cours au temps disponible, à la dé-spécialisation des activités et au foisonnement créatif des subjectivités ; admettre une véritable pluralité des chemins de l'émancipation et créer les conditions d'un véritable échange interculturel : telles sont quelques-unes des pistes qui dessinent les contours d'un anti-capitalisme non étatique, non productiviste et non eurocentrique.
En conjuguant un effort rare de projection théorique avec une connaissance directe de l'une des expériences d'autonomie les plus originales et les plus réflexives des dernières décennies, Jérôme Baschet s'écarte des vieilles recettes révolutionnaires dont les expériences du XXe siècle ont montré l'échec tragique. Il propose d'autres voies précises d'élaboration pratique d'une nouvelle manière de vivre.
Jérôme Baschet est historien. Il partage son enseignement entre l'EHESS et l'Universidad Autónoma de Chiapas, à San Cristóbal de Las Casas (Mexique). Auteur de plusieurs ouvrages d'histoire médiévale, il a aussi publié La Rébellion zapatiste. Insurrection indienne et résistance planétaire (Champs-Flammarion, 2005) et préfacé les Saisons de la digne rage du sous-commandant Marcos (Climats, 2009).Permalink : https://bi.b-a-m.org/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=5591 Adieux au capitalisme : autonomie, société du bien vivre et multiplicité des mondes [texte imprimé] / Jerôme Baschet, Auteur . - Paris [France] : La Découverte, 2014 . - 1 vol. (206 p.) : couv. ill. ; 21 cm. - (L'horizon des possibles) .
ISBN : 978-2-7071-7723-0 : 15 EUR
Bibliogr. et webliogr. p. 197-201.
Langues : Français (fre)
Catégories : Capitalisme Mots-clés : Utopies Mouvements autonomistes Capitalisme Index. décimale : 320.5 Idéologies politiques Résumé : Il est temps de rouvrir le futur. Et d'engager résolument la réflexion sur ce que peut être un monde libéré de la tyrannie capitaliste. C'est ce que propose ce livre, en prenant notamment appui sur les expérimentations sociales et politiques accumulées par l'insurrection et les communautés zapatistes, une « utopie réelle » de grande envergure.
Pratiquer une démocratie radicale d'autogouvernement et concevoir un mode de construction du commun libéré de la forme État ; démanteler la logique destructrice de l'expansion de la valeur et soumettre les activités productives à des choix de vie qualitatifs et collectivement assumés ; laisser libre cours au temps disponible, à la dé-spécialisation des activités et au foisonnement créatif des subjectivités ; admettre une véritable pluralité des chemins de l'émancipation et créer les conditions d'un véritable échange interculturel : telles sont quelques-unes des pistes qui dessinent les contours d'un anti-capitalisme non étatique, non productiviste et non eurocentrique.
En conjuguant un effort rare de projection théorique avec une connaissance directe de l'une des expériences d'autonomie les plus originales et les plus réflexives des dernières décennies, Jérôme Baschet s'écarte des vieilles recettes révolutionnaires dont les expériences du XXe siècle ont montré l'échec tragique. Il propose d'autres voies précises d'élaboration pratique d'une nouvelle manière de vivre.
Jérôme Baschet est historien. Il partage son enseignement entre l'EHESS et l'Universidad Autónoma de Chiapas, à San Cristóbal de Las Casas (Mexique). Auteur de plusieurs ouvrages d'histoire médiévale, il a aussi publié La Rébellion zapatiste. Insurrection indienne et résistance planétaire (Champs-Flammarion, 2005) et préfacé les Saisons de la digne rage du sous-commandant Marcos (Climats, 2009).Permalink : https://bi.b-a-m.org/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=5591 Exemplaires (2)
Code-barres Section Cote Support Localisation Disponibilité 103501 Histoire MEXIQUE Livre Bibliothèque principale Disponible 101153 Sociologie CAPITALISME Livre Bibliothèque principale Disponible Le capitalisme à l'agonie / Paul Jorion
Titre : Le capitalisme à l'agonie Type de document : texte imprimé Auteurs : Paul Jorion (1946-....), Auteur Editeur : Paris : Fayard Année de publication : DL 2011 Importance : 1 vol. (348 p.) Format : 22 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-213-65488-1 Prix : 20 EUR Langues : Français (fre) Catégories : Capitalisme Mots-clés : Capitalisme Libéralisme économique Index. décimale : 330.1 Systèmes et théories économiques Résumé : À la chute du mur de Berlin en 1989, le capitalisme triomphait. Vingt ans plus tard, il est à l'agonie. Qu'a-t-il bien pu se passer entre-temps ? Une explication possible est que le capitalisme a été atteint du même mal qui venait de terrasser son rival, et la complexité devrait alors être incriminée : l'organisation des sociétés humaines atteindrait un seuil de complexité au-delà duquel l'instabilité prendrait le dessus et où, sa fragilité étant devenue excessive, le système courrait à sa perte. Une autre explication serait que le capitalisme avait besoin de l'existence d'un ennemi pour se soutenir. En l'absence de cette alternative, ses bénéficiaires n'auraient pas hésité à pousser leur avantage, déséquilibrant le système entier. Autre explication possible encore : du fait du versement d'intérêts par ceux qui sont obligés d'emprunter, le capitalisme engendrerait inéluctablement une concentration de la richesse telle que le système ne pourrait manquer de se gripper un jour ou l'autre. Entre ces hypothèses, il n'est pas nécessaire de choisir : les trois sont vraies et ont conjugué leurs effets dans la première décennie du xxie siècle. Cette rencontre de facteurs mortifères explique pourquoi nous ne traversons pas l'une des crises habituelles du capitalisme, mais sa crise majeure, celle de son essoufflement final, et pour tout dire celle de sa chute. Anthropologue, sociologue et spécialiste de la formation des prix, Paul Jorion jette depuis plusieurs années un autre regard sur l'économie ; il annonçait ainsi dès 2005 ce qui allait devenir la crise des subprimes. Il est également l'auteur, chez Fayard, de L'Implosion, La Crise et L'Argent. Note de contenu : Bibliogr. p. 341-346 Permalink : https://bi.b-a-m.org/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=5752 Le capitalisme à l'agonie [texte imprimé] / Paul Jorion (1946-....), Auteur . - Paris : Fayard, DL 2011 . - 1 vol. (348 p.) ; 22 cm.
ISBN : 978-2-213-65488-1 : 20 EUR
Langues : Français (fre)
Catégories : Capitalisme Mots-clés : Capitalisme Libéralisme économique Index. décimale : 330.1 Systèmes et théories économiques Résumé : À la chute du mur de Berlin en 1989, le capitalisme triomphait. Vingt ans plus tard, il est à l'agonie. Qu'a-t-il bien pu se passer entre-temps ? Une explication possible est que le capitalisme a été atteint du même mal qui venait de terrasser son rival, et la complexité devrait alors être incriminée : l'organisation des sociétés humaines atteindrait un seuil de complexité au-delà duquel l'instabilité prendrait le dessus et où, sa fragilité étant devenue excessive, le système courrait à sa perte. Une autre explication serait que le capitalisme avait besoin de l'existence d'un ennemi pour se soutenir. En l'absence de cette alternative, ses bénéficiaires n'auraient pas hésité à pousser leur avantage, déséquilibrant le système entier. Autre explication possible encore : du fait du versement d'intérêts par ceux qui sont obligés d'emprunter, le capitalisme engendrerait inéluctablement une concentration de la richesse telle que le système ne pourrait manquer de se gripper un jour ou l'autre. Entre ces hypothèses, il n'est pas nécessaire de choisir : les trois sont vraies et ont conjugué leurs effets dans la première décennie du xxie siècle. Cette rencontre de facteurs mortifères explique pourquoi nous ne traversons pas l'une des crises habituelles du capitalisme, mais sa crise majeure, celle de son essoufflement final, et pour tout dire celle de sa chute. Anthropologue, sociologue et spécialiste de la formation des prix, Paul Jorion jette depuis plusieurs années un autre regard sur l'économie ; il annonçait ainsi dès 2005 ce qui allait devenir la crise des subprimes. Il est également l'auteur, chez Fayard, de L'Implosion, La Crise et L'Argent. Note de contenu : Bibliogr. p. 341-346 Permalink : https://bi.b-a-m.org/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=5752 Exemplaires (1)
Code-barres Section Cote Support Localisation Disponibilité 100995 Économie LIBERALISME Livre Bibliothèque principale Disponible Capitalisme, désir et servitude / Frédéric Lordon
Titre : Capitalisme, désir et servitude : Marx et Spinoza Type de document : texte imprimé Auteurs : Frédéric Lordon (1962-....), Auteur Editeur : Paris [France] : La Fabrique Année de publication : 2010 Importance : 1 vol. (213 p.) Présentation : ill., couv. ill. en coul. Format : 20 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-35872-013-7 Prix : 12 EUR Langues : Français (fre) Catégories : Capitalisme
Philosophie:Philosophie politiqueConcepts : Sans schéma
CapitalismeMots-clés : Capitalisme Analyse marxiste Salariat Passions Anthropologie Index. décimale : 330.1 Systèmes et théories économiques Résumé : Comment un certain désir s'y prend-il pour impliquer des puissances tierces dans ses entreprises ? C'est le problème de ce qu'on appellera en toute généralité le patronat, conçu comme un rapport social d'enrôlement. Marx a presque tout dit des structures sociales de la forme capitaliste du patronat et de l'enrôlement salarial. Moins de la diversité des régimes d'affects qui pouvaient s'y couler. Car le capital a fait du chemin depuis les affects tristes de la coercition brute. Et le voilà maintenant qui voudrait des salariés contents, c'est-à-dire qui désireraient conformément à son désir à lui. Pour mieux convertir en travail la force de travail il s'en prend donc désormais aux désirs et aux affects. L'enrôlement des puissances salariales entre dans un nouveau régime et le capitalisme expérimente un nouvel art de faire marcher les salariés.
Compléter le structuralisme marxien des rapports par une anthropologie spinoziste de la puissance et des passions offre alors l'occasion de reprendre à nouveaux frais les notions d'aliénation, d'exploitation et de domination que le capitalisme voudrait dissoudre dans les consentements du salariat joyeux. Et peut-être de prendre une autre perspective sur la possibilité de son dépassement.
Frédéric Lordon, directeur de recherche au CNRS, travaille au développement d'une économie politique spinoziste (L'intérêt souverain, 2006 : Spinoza et les sciences sociales, 2008) et sur les crises du capitalisme financier (Jusqu'à quand ? Pour en finir avec les crises financières, 2008 ; La crise de trop, 2009)Note de contenu : Bibliogr. Permalink : https://bi.b-a-m.org/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=7364 Capitalisme, désir et servitude : Marx et Spinoza [texte imprimé] / Frédéric Lordon (1962-....), Auteur . - Paris [France] : La Fabrique, 2010 . - 1 vol. (213 p.) : ill., couv. ill. en coul. ; 20 cm.
ISBN : 978-2-35872-013-7 : 12 EUR
Langues : Français (fre)
Catégories : Capitalisme
Philosophie:Philosophie politiqueConcepts : Sans schéma
CapitalismeMots-clés : Capitalisme Analyse marxiste Salariat Passions Anthropologie Index. décimale : 330.1 Systèmes et théories économiques Résumé : Comment un certain désir s'y prend-il pour impliquer des puissances tierces dans ses entreprises ? C'est le problème de ce qu'on appellera en toute généralité le patronat, conçu comme un rapport social d'enrôlement. Marx a presque tout dit des structures sociales de la forme capitaliste du patronat et de l'enrôlement salarial. Moins de la diversité des régimes d'affects qui pouvaient s'y couler. Car le capital a fait du chemin depuis les affects tristes de la coercition brute. Et le voilà maintenant qui voudrait des salariés contents, c'est-à-dire qui désireraient conformément à son désir à lui. Pour mieux convertir en travail la force de travail il s'en prend donc désormais aux désirs et aux affects. L'enrôlement des puissances salariales entre dans un nouveau régime et le capitalisme expérimente un nouvel art de faire marcher les salariés.
Compléter le structuralisme marxien des rapports par une anthropologie spinoziste de la puissance et des passions offre alors l'occasion de reprendre à nouveaux frais les notions d'aliénation, d'exploitation et de domination que le capitalisme voudrait dissoudre dans les consentements du salariat joyeux. Et peut-être de prendre une autre perspective sur la possibilité de son dépassement.
Frédéric Lordon, directeur de recherche au CNRS, travaille au développement d'une économie politique spinoziste (L'intérêt souverain, 2006 : Spinoza et les sciences sociales, 2008) et sur les crises du capitalisme financier (Jusqu'à quand ? Pour en finir avec les crises financières, 2008 ; La crise de trop, 2009)Note de contenu : Bibliogr. Permalink : https://bi.b-a-m.org/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=7364 Exemplaires (1)
Code-barres Section Cote Support Localisation Disponibilité 103211 Économie LORDON Livre Bibliothèque principale Sorti jusqu'au 28/08/2017 Le capitalisme est-il moral ? / André Comte-Sponville
Titre : Le capitalisme est-il moral ? : sur quelques ridicules et tyrannies de notre temps Type de document : texte imprimé Auteurs : André Comte-Sponville (1952-....), Auteur Editeur : Paris : Librairie générale française Année de publication : 2006 Collection : Le Livre de poche num. 30571 Importance : 1 vol. (251 p.) Présentation : couv. ill. Format : 18 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-253-11722-3 Prix : 6 EUR Langues : Français (fre) Catégories : Capitalisme Mots-clés : Ethique des affaires Capitalisme Aspect moral Index. décimale : 174.4 Morale des affaires Résumé : Le capitalisme est-il moral ? Nul ne peut se soustraire à la question puisque aucun d'entre nous n'échappe ni à la morale ni au capitalisme.
Par son travail, son épargne et sa consommation, chacun participe à un système économique que les uns justifient et que d'autres condamnent au nom de concepts éthiques. Deux démarches intellectuelles que le philosophe André Comte-Sponville passe au crible de l'analyse lucide.
Une grille de lecture étonnamment claire, qui débouche sur un appel à la responsabilité.Permalink : https://bi.b-a-m.org/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=6420 Le capitalisme est-il moral ? : sur quelques ridicules et tyrannies de notre temps [texte imprimé] / André Comte-Sponville (1952-....), Auteur . - Paris : Librairie générale française, 2006 . - 1 vol. (251 p.) : couv. ill. ; 18 cm. - (Le Livre de poche; 30571) .
ISBN : 978-2-253-11722-3 : 6 EUR
Langues : Français (fre)
Catégories : Capitalisme Mots-clés : Ethique des affaires Capitalisme Aspect moral Index. décimale : 174.4 Morale des affaires Résumé : Le capitalisme est-il moral ? Nul ne peut se soustraire à la question puisque aucun d'entre nous n'échappe ni à la morale ni au capitalisme.
Par son travail, son épargne et sa consommation, chacun participe à un système économique que les uns justifient et que d'autres condamnent au nom de concepts éthiques. Deux démarches intellectuelles que le philosophe André Comte-Sponville passe au crible de l'analyse lucide.
Une grille de lecture étonnamment claire, qui débouche sur un appel à la responsabilité.Permalink : https://bi.b-a-m.org/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=6420 Exemplaires (1)
Code-barres Section Cote Support Localisation Disponibilité 101985 Philosophie COMTE-SPONVILLE Livre Bibliothèque principale Sorti jusqu'au 09/03/2016 Le capitalisme est en train de s'autodétruire / Patrick Artus
Titre : Le capitalisme est en train de s'autodétruire Type de document : texte imprimé Auteurs : Patrick Artus (1951-....), Auteur ; Marie-Paule Virard, Auteur Editeur : Paris [France] : La Découverte Année de publication : impr. 2005 Collection : Cahiers libres, ISSN 0526-8370 Importance : 1 vol. (141 p.) Présentation : couv. ill. Format : 24 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-7071-4701-1 Prix : 12 EUR Langues : Français (fre) Catégories : Capitalisme
ÉconomieMots-clés : Capitalisme Économie de marché Index. décimale : 330.1 Systèmes et théories économiques Résumé : Le capitalisme est-il en train de s'autodétruire ? La question peut sembler saugrenue, voire provocatrice, au moment même où les grandes entreprises de la planète, y compris en France, affichent des profits insolents, rémunèrent très confortablement leurs dirigeants et distribuent des dividendes records à leurs actionnaires? Alors que la croissance économique en Europe en tout cas stagne, que les délocalisations se multiplient et que chômage et précarité s'aggravent, on comprend que le débat devienne vif sur la légitimité d'une telle captation de richesses. Dans ce livre décapant et remarquable de clarté, les auteurs n'y vont pas par quatre chemins pour qualifier ce paradoxe : c'est au moment où le capitalisme n'a jamais été aussi prospère qu'il apparaît le plus vulnérable, et nous avec lui. Parce qu'il s'agit d'un capitalisme sans projet, qui ne fait rien d'utile de ses milliards, qui n'investit pas, qui ne prépare pas l'avenir. Et face au malaise social, les gouvernements ne traitent le plus souvent que les symptômes, faute de prendre en compte le fond du problème. Ce problème, c'est l'absurdité du comportement des grands investisseurs, qui exigent des entreprises des résultats exorbitants de tout sens commun. Du coup, elles privilégient le rendement à trois mois plutôt que l'investissement à long terme, quitte à délocaliser, à faire pression sur les salaires et à renoncer à créer des emplois ici et maintenant. Voilà pourquoi il est urgent, expliquent les auteurs, de réformer profondément la gestion de l'épargne, d'imposer de nouvelles règles de gouvernance aux gérants comme aux régulateurs. Faute de quoi on n'évitera pas une nouvelle crise du capitalisme, avec toutes ses conséquences politiques et sociales. Permalink : https://bi.b-a-m.org/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=4029 Le capitalisme est en train de s'autodétruire [texte imprimé] / Patrick Artus (1951-....), Auteur ; Marie-Paule Virard, Auteur . - Paris [France] : La Découverte, impr. 2005 . - 1 vol. (141 p.) : couv. ill. ; 24 cm. - (Cahiers libres, ISSN 0526-8370) .
ISBN : 978-2-7071-4701-1 : 12 EUR
Langues : Français (fre)
Catégories : Capitalisme
ÉconomieMots-clés : Capitalisme Économie de marché Index. décimale : 330.1 Systèmes et théories économiques Résumé : Le capitalisme est-il en train de s'autodétruire ? La question peut sembler saugrenue, voire provocatrice, au moment même où les grandes entreprises de la planète, y compris en France, affichent des profits insolents, rémunèrent très confortablement leurs dirigeants et distribuent des dividendes records à leurs actionnaires? Alors que la croissance économique en Europe en tout cas stagne, que les délocalisations se multiplient et que chômage et précarité s'aggravent, on comprend que le débat devienne vif sur la légitimité d'une telle captation de richesses. Dans ce livre décapant et remarquable de clarté, les auteurs n'y vont pas par quatre chemins pour qualifier ce paradoxe : c'est au moment où le capitalisme n'a jamais été aussi prospère qu'il apparaît le plus vulnérable, et nous avec lui. Parce qu'il s'agit d'un capitalisme sans projet, qui ne fait rien d'utile de ses milliards, qui n'investit pas, qui ne prépare pas l'avenir. Et face au malaise social, les gouvernements ne traitent le plus souvent que les symptômes, faute de prendre en compte le fond du problème. Ce problème, c'est l'absurdité du comportement des grands investisseurs, qui exigent des entreprises des résultats exorbitants de tout sens commun. Du coup, elles privilégient le rendement à trois mois plutôt que l'investissement à long terme, quitte à délocaliser, à faire pression sur les salaires et à renoncer à créer des emplois ici et maintenant. Voilà pourquoi il est urgent, expliquent les auteurs, de réformer profondément la gestion de l'épargne, d'imposer de nouvelles règles de gouvernance aux gérants comme aux régulateurs. Faute de quoi on n'évitera pas une nouvelle crise du capitalisme, avec toutes ses conséquences politiques et sociales. Permalink : https://bi.b-a-m.org/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=4029 Exemplaires (1)
Code-barres Section Cote Support Localisation Disponibilité 100703 Économie ECONOMIE Livre Bibliothèque principale Disponible Le capitalisme high tech / Jean-Pierre Garnier
PermalinkCapitalisme et lutte des classes en Pologne / Informations correspondance ouvrières (ICO)
PermalinkCapitalisme, restructuration et lutte de classe / Crescita politica (Italie)
PermalinkCapitalisme et schizophrénie, 1. L'anti-Oedipe / Gilles Deleuze
PermalinkLe capitalisme de la séduction / Michel Clouscard
PermalinkCapitalisme-syndicalisme, même combat / Corale (1974)
PermalinkLa conférence d'Albuquerque / Noam Chomsky
PermalinkContre la démocratie / Miriam Qarmat
PermalinkLa création de valeur pour l'actionnaire ou La destruction de l'idée démocratique / Isabelle Pivert
PermalinkCrédit à mort / Anselm Jappe
PermalinkLa crise / Jean Valjean
PermalinkDémocratie et conseils ouvriers / Max Adler
PermalinkLa Dynamique du capitalisme / Fernand Braudel
PermalinkÉconomie de la misère / Claude Guillon
PermalinkL'éthique protestante et l'esprit du capitalisme / Max Weber
PermalinkHistoire du capitalisme / Michel Beaud
PermalinkL'Impérialisme en 1970 / Pierre Jalée
PermalinkManifeste Utopia / Utopia
PermalinkManuel à l'usage de ceux qui veulent réussir leur [anti]oedipe / Stéphane Nadaud
PermalinkLe marché des mots, les mots du marché / Raoul Vilette
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