Changer de société, refaire de la sociologie / Bruno Latour

Public ISBD Titre : Changer de société, refaire de la sociologie Type de document : texte imprimé Auteurs : Bruno Latour (1947-....), Auteur ; Nicolas Guilhot (1970-....), Traducteur Editeur : Paris [France] : La Découverte Année de publication : 2007 Collection : La Découverte poche Sous-collection : Sciences humaines et sociales num. 264 Importance : 1 vol. (400 p.) Présentation : couv. ill. en coul. Format : 19 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-7071-5327-2 Prix : 12,50 EUR Langues : Français (fre) Langues originales : Anglais (eng) Mots-clés : Sociologie  Philosophie  Groupes sociaux  Comportement organisationnel Index. décimale : 302.3 Interaction sociale au sein des groupes Résumé : «Il faut changer de société», dit-on souvent et on a bien raison, car celle où nous vivons est souvent irrespirable. Mais, pour y parvenir, il faut peut-être d'abord s'efforcer de changer la notion même de société. Et d'abord distinguer deux définitions du social. La première, devenue dominante dans la sociologie, présente le social comme l'ombre projetée par la société sur d'autres activités, par exemple l'économie, le droit, la science, etc. La seconde préfère considérer le social comme l'association nouvelle entre des êtres surprenants qui viennent briser la certitude confortable d'appartenir au même monde commun. Dans ce deuxième sens, le social se modifie constamment. Pour le suivre, il faut d'autres méthodes d'enquête, d'autres exigences, d'autres terrains. C'est à retracer le social comme association que s'attache depuis trente ans ce qu'on a appelé la «sociologie de l'acteur-réseau» et que Bruno Latour présente dans ce livre. Sa proposition est simple : entre la société et la sociologie, il faut choisir. De la même manière que la notion de «nature» rend la politique impossible, il faut maintenant se faire à l'idée que la notion de société, à son tour, est devenue l'ennemie de toute pensée du politique. Ce n'est pas une raison pour se décourager, mais l'occasion de refaire de la sociologie. Note de contenu : Bibliogr. p. 381-398 Permalink : https://bi.b-a-m.org/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=3526 Changer de société, refaire de la sociologie [texte imprimé] / Bruno Latour (1947-....), Auteur ; Nicolas Guilhot (1970-....), Traducteur . - Paris [France] : La Découverte, 2007 . - 1 vol. (400 p.) : couv. ill. en coul. ; 19 cm. - (La Découverte poche. Sciences humaines et sociales; 264) . ISBN : 978-2-7071-5327-2 : 12,50 EUR Langues : Français (fre) Langues originales : Anglais (eng) Mots-clés : Sociologie  Philosophie  Groupes sociaux  Comportement organisationnel Index. décimale : 302.3 Interaction sociale au sein des groupes Résumé : «Il faut changer de société», dit-on souvent et on a bien raison, car celle où nous vivons est souvent irrespirable. Mais, pour y parvenir, il faut peut-être d'abord s'efforcer de changer la notion même de société. Et d'abord distinguer deux définitions du social. La première, devenue dominante dans la sociologie, présente le social comme l'ombre projetée par la société sur d'autres activités, par exemple l'économie, le droit, la science, etc. La seconde préfère considérer le social comme l'association nouvelle entre des êtres surprenants qui viennent briser la certitude confortable d'appartenir au même monde commun. Dans ce deuxième sens, le social se modifie constamment. Pour le suivre, il faut d'autres méthodes d'enquête, d'autres exigences, d'autres terrains. C'est à retracer le social comme association que s'attache depuis trente ans ce qu'on a appelé la «sociologie de l'acteur-réseau» et que Bruno Latour présente dans ce livre. Sa proposition est simple : entre la société et la sociologie, il faut choisir. De la même manière que la notion de «nature» rend la politique impossible, il faut maintenant se faire à l'idée que la notion de société, à son tour, est devenue l'ennemie de toute pensée du politique. Ce n'est pas une raison pour se décourager, mais l'occasion de refaire de la sociologie. Note de contenu : Bibliogr. p. 381-398 Permalink : https://bi.b-a-m.org/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=3526

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100655	Sociologie	LATOUR	Livre	Bibliothèque principale	Disponible

Zomia ou L'art de ne pas être gouverné / James C. Scott

Public ISBD Titre : Zomia ou L'art de ne pas être gouverné : une histoire anarchiste des hautes terres d'Asie du Sud-Est Type de document : texte imprimé Auteurs : James C. Scott (1936-....), Auteur ; Nicolas Guilhot (1970-....), Traducteur ; Frédéric Joly (1973-....), Traducteur ; Olivier Ruchet, Traducteur ; Romain Bertrand (1974-....), Postfacier, auteur du colophon, etc. Editeur : Paris [France] : Le Seuil Année de publication : 2019 Collection : Points Sous-collection : Essais num. 877 Importance : 1 vol. (758 p.) Présentation : couv. ill. en coul. Format : 18 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-7578-7823-1 Prix : 12,30 EUR Note générale : Glossaire Langues : Français (fre) Langues originales : Anglais (eng) Catégories : Histoire:Asie Index. décimale : 323.1 Droits des groupes minoritaires Résumé : James C. Scott propose ici une étonnante contre-histoire de la modernité. Depuis deux mille ans, les communautés d'une vaste région montagneuse d'Asie du Sud-Est refusent obstinément leur intégration à l'État. Zomia : c'est le nom de cette zone d'insoumission qui n'apparaît sur aucune carte, où environ 100 millions de personnes se sont réfugiées pour échapper au contrôle des gouvernements des plaines. Traités comme des « barbares », ces peuples nomades ont mis en place des stratégies de résistance parfois surprenantes pour échapper à l'État, synonyme de travail forcé, d'impôt, de conscription. Zomia nous rappelle que la « civilisation » peut être synonyme d'oppression et que le sens de l'histoire n'est pas aussi univoque qu'on le croit. Professeur de sciences politiques et d'anthropologie à l'université de Yale, spécialiste de l'Asie du Sud-Est, James C. Scott est notamment l'auteur de La Domination et les arts de la résistance (Amsterdam, 2009), Petit éloge de l'anarchisme (Lux, 2013) et Homo Domesticus. Une histoire profonde des premiers États (La Découverte, 2019). Permalink : https://bi.b-a-m.org/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=9713 Zomia ou L'art de ne pas être gouverné : une histoire anarchiste des hautes terres d'Asie du Sud-Est [texte imprimé] / James C. Scott (1936-....), Auteur ; Nicolas Guilhot (1970-....), Traducteur ; Frédéric Joly (1973-....), Traducteur ; Olivier Ruchet, Traducteur ; Romain Bertrand (1974-....), Postfacier, auteur du colophon, etc. . - Paris [France] : Le Seuil, 2019 . - 1 vol. (758 p.) : couv. ill. en coul. ; 18 cm. - (Points. Essais; 877) . ISBN : 978-2-7578-7823-1 : 12,30 EUR Glossaire Langues : Français (fre) Langues originales : Anglais (eng) Catégories : Histoire:Asie Index. décimale : 323.1 Droits des groupes minoritaires Résumé : James C. Scott propose ici une étonnante contre-histoire de la modernité. Depuis deux mille ans, les communautés d'une vaste région montagneuse d'Asie du Sud-Est refusent obstinément leur intégration à l'État. Zomia : c'est le nom de cette zone d'insoumission qui n'apparaît sur aucune carte, où environ 100 millions de personnes se sont réfugiées pour échapper au contrôle des gouvernements des plaines. Traités comme des « barbares », ces peuples nomades ont mis en place des stratégies de résistance parfois surprenantes pour échapper à l'État, synonyme de travail forcé, d'impôt, de conscription. Zomia nous rappelle que la « civilisation » peut être synonyme d'oppression et que le sens de l'histoire n'est pas aussi univoque qu'on le croit. Professeur de sciences politiques et d'anthropologie à l'université de Yale, spécialiste de l'Asie du Sud-Est, James C. Scott est notamment l'auteur de La Domination et les arts de la résistance (Amsterdam, 2009), Petit éloge de l'anarchisme (Lux, 2013) et Homo Domesticus. Une histoire profonde des premiers États (La Découverte, 2019). Permalink : https://bi.b-a-m.org/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=9713

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105127	Histoire	ASIE	Livre	Bibliothèque principale	Disponible