BAM - Bibliothèque Associative de Malakoff
La BAM est ouverte au public le samedi de 16h à 19h.
Ce catalogue est en cours de construction et commence à ressembler à l'état du fonds documentaire à disposition (près de 6000 titres). Attention : l'information sur la disponibilité des exemplaires (les ouvrages sont-ils en rayon ou empruntés ?) n'est pas fiable.
Détail de la série
Le labyrinthe magique |
Documents disponibles dans cette série (1)
Faire une suggestion
Le labyrinthe magique, 1. Campo cerrado / Max Aub
Titre de série : Le labyrinthe magique, 1 Titre : Campo cerrado Type de document : texte imprimé Auteurs : Max Aub (1903-1972), Auteur ; Claude de Frayssinet, Traducteur Editeur : Saint-Sulpice-la-Pointe : les Fondeurs de briques Année de publication : 2009 Importance : 1 vol. (237 p.) Format : 21 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-916749-09-9 Prix : 20 EUR Langues : Français (fre) Langues originales : Espagnol (spa) Index. décimale : 863 Fiction de langue espagnole Résumé : Le Labyrinthe magique est constitué de six romans, écrits en l’espace de trente ans (1939- 1968) et qui seront ordonnés postérieurement comme suit : I. Campo cerrado, II. Campo abierto, III. Campo de sangre, IV. Campo francés, V. Campo del moro, VI. Campo de los almendros. Notons au passage que le mot « campo » est polysémique en espagnol, il possède un champ sémantique extrêmement vaste et riche, d’où la difficulté de sa traduction en français. Il signifie camp (d’entraînement, d’internement), champ (agricole, de bataille, de vision), terrain (vague, de jeu), (la) campagne.
Le cycle romanesque Le Labyrinthe magique est une fresque sur la tragédie de la guerre civile espagnole. Les références au labyrinthe, image symbolique de l’enfermement infernal dans lequel se déroule le conflit, parcourront le cycle tout entier.
Dans cette épopée tragique, les débats idéologiques ont une importance de premier ordre et, comme dans une oeuvre théâtrale, le narrateur s’efface pour laisser la parole aux personnages. Le Labyrinthe peut être considéré comme une suite de romans historiques, de la même façon que Guerre et paix de Tolstoï. Dans ce mélange entre personnages de fiction et personnages réels, Max Aub ne fait que suivre une pratique initiée au XIXe siècle, et perpétuée par Jules Romains dans Les hommes de bonne volonté. Il s’agit de mettre au premier plan les personnages imaginaires et reléguer à l’arrière-plan, avec des apparitions sporadiques et brèves, les personnages historiques, en fonction de leur importance. L’œuvre d’André Malraux se situe dans cette lignée (La condition humaine et L’Espoir sont des exemples où la fiction se met au service de la réalité).
Le personnage central de ce roman est Rafael López Serrador, un homme du peuple qui est plus spectateur et témoin qu’acteur de sa vie. On le suit au cours des années 1920, de la chute de la monarchie à l’avènement de la IIe République, jusqu’au déclenchement de la guerre civile, le 18 juillet 1936.
Jamais traduite en français, cette somme romanesque est considérée comme l’oeuvre majeure de son auteur et pourra bénéficier de l’intérêt des lecteurs pour l’histoire de la guerre civile espagnole (Les Soldats de Salamine de Cercas ; L’Ombre du vent de Zafon…).
Max Aub (1903-1972) est une figure marquante des lettres espagnoles même s'il a vécu la plupart du temps hors de son pays. Né à Paris, sa famille juive dut s'exiler en Espagne où il se lia aux artistes espagnols dans les années vingt (Lorca, Picasso, Dali…). Nommé attaché culturel à Paris par la République, il est l'instigateur de Guernica, et, cosigne le scénario de Sierra de Teruel, réalisé par Malraux au moment de la guerre d'Espagne. Réfugié comme beaucoup de Républicains en France, il est déporté par le gouvernement de Vichy dans le Sud de la France puis en Algérie. Il parviendra à rejoindre les exilés espagnols au Mexique en 1942. Il y fonde une revue, poursuit son œuvre littéraire tout en enseignant le cinéma et le théâtre et y travaille avec Luis Buñuel (voir leurs entretiens traduits chez Belfond en 1991). Dans les années cinquante et soixante, il voyage en Europe, Israël et Cuba avant de pouvoir reposer le pied en Espagne en 1969, puis de mourir à Mexico. Ces brefs retours vers la terre de sa jeunesse lui laisseront un goût amer. Romans, nouvelles, poésie, pièces de théâtre, scénarii, articles, aucun champ de l'écriture n'a été laissé vierge par Max Aub. Au regard de l'amplitude de sa production, il reste peu traduit en français. Il y est célèbre grâce à ses Crimes exemplaires, micro-récits qui démontrent, comme Cioran l'a avoué un jour, qu'il ne passe pas un jour sans que l'on ait envie de trucider son prochain….Permalink : https://bi.b-a-m.org/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=3981 Le labyrinthe magique, 1. Campo cerrado [texte imprimé] / Max Aub (1903-1972), Auteur ; Claude de Frayssinet, Traducteur . - Saint-Sulpice-la-Pointe : les Fondeurs de briques, 2009 . - 1 vol. (237 p.) ; 21 cm.
ISBN : 978-2-916749-09-9 : 20 EUR
Langues : Français (fre) Langues originales : Espagnol (spa)
Index. décimale : 863 Fiction de langue espagnole Résumé : Le Labyrinthe magique est constitué de six romans, écrits en l’espace de trente ans (1939- 1968) et qui seront ordonnés postérieurement comme suit : I. Campo cerrado, II. Campo abierto, III. Campo de sangre, IV. Campo francés, V. Campo del moro, VI. Campo de los almendros. Notons au passage que le mot « campo » est polysémique en espagnol, il possède un champ sémantique extrêmement vaste et riche, d’où la difficulté de sa traduction en français. Il signifie camp (d’entraînement, d’internement), champ (agricole, de bataille, de vision), terrain (vague, de jeu), (la) campagne.
Le cycle romanesque Le Labyrinthe magique est une fresque sur la tragédie de la guerre civile espagnole. Les références au labyrinthe, image symbolique de l’enfermement infernal dans lequel se déroule le conflit, parcourront le cycle tout entier.
Dans cette épopée tragique, les débats idéologiques ont une importance de premier ordre et, comme dans une oeuvre théâtrale, le narrateur s’efface pour laisser la parole aux personnages. Le Labyrinthe peut être considéré comme une suite de romans historiques, de la même façon que Guerre et paix de Tolstoï. Dans ce mélange entre personnages de fiction et personnages réels, Max Aub ne fait que suivre une pratique initiée au XIXe siècle, et perpétuée par Jules Romains dans Les hommes de bonne volonté. Il s’agit de mettre au premier plan les personnages imaginaires et reléguer à l’arrière-plan, avec des apparitions sporadiques et brèves, les personnages historiques, en fonction de leur importance. L’œuvre d’André Malraux se situe dans cette lignée (La condition humaine et L’Espoir sont des exemples où la fiction se met au service de la réalité).
Le personnage central de ce roman est Rafael López Serrador, un homme du peuple qui est plus spectateur et témoin qu’acteur de sa vie. On le suit au cours des années 1920, de la chute de la monarchie à l’avènement de la IIe République, jusqu’au déclenchement de la guerre civile, le 18 juillet 1936.
Jamais traduite en français, cette somme romanesque est considérée comme l’oeuvre majeure de son auteur et pourra bénéficier de l’intérêt des lecteurs pour l’histoire de la guerre civile espagnole (Les Soldats de Salamine de Cercas ; L’Ombre du vent de Zafon…).
Max Aub (1903-1972) est une figure marquante des lettres espagnoles même s'il a vécu la plupart du temps hors de son pays. Né à Paris, sa famille juive dut s'exiler en Espagne où il se lia aux artistes espagnols dans les années vingt (Lorca, Picasso, Dali…). Nommé attaché culturel à Paris par la République, il est l'instigateur de Guernica, et, cosigne le scénario de Sierra de Teruel, réalisé par Malraux au moment de la guerre d'Espagne. Réfugié comme beaucoup de Républicains en France, il est déporté par le gouvernement de Vichy dans le Sud de la France puis en Algérie. Il parviendra à rejoindre les exilés espagnols au Mexique en 1942. Il y fonde une revue, poursuit son œuvre littéraire tout en enseignant le cinéma et le théâtre et y travaille avec Luis Buñuel (voir leurs entretiens traduits chez Belfond en 1991). Dans les années cinquante et soixante, il voyage en Europe, Israël et Cuba avant de pouvoir reposer le pied en Espagne en 1969, puis de mourir à Mexico. Ces brefs retours vers la terre de sa jeunesse lui laisseront un goût amer. Romans, nouvelles, poésie, pièces de théâtre, scénarii, articles, aucun champ de l'écriture n'a été laissé vierge par Max Aub. Au regard de l'amplitude de sa production, il reste peu traduit en français. Il y est célèbre grâce à ses Crimes exemplaires, micro-récits qui démontrent, comme Cioran l'a avoué un jour, qu'il ne passe pas un jour sans que l'on ait envie de trucider son prochain….Permalink : https://bi.b-a-m.org/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=3981 Exemplaires (1)
Code-barres Section Cote Support Localisation Disponibilité 102473 Littérature AUB Livre Bibliothèque principale Disponible