L'invention de la science / Guillaume Carnino

Public ISBD Titre : L'invention de la science : la nouvelle religion de l'âge industriel Type de document : texte imprimé Auteurs : Guillaume Carnino, Auteur Editeur : Paris [France] : Le Seuil Année de publication : 2015 Collection : L'Univers historique, ISSN 0083-3673 Importance : 1 vol. (321 p.) Présentation : ill., fac-sim., couv. ill. en coul. Format : 24 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-02-111147-7 Prix : 24 EUR Langues : Français (fre) Catégories : Sciences Mots-clés : Aspect politique  Aspect social  France  Histoire Index. décimale : 501 Philosophie et théorie des sciences Résumé : «La science a prouvé que...». D'où nous vient cette idée selon laquelle la science serait garante du vrai ? Guillaume Carnino propose une enquête historique et généalogique permettant de comprendre pourquoi et comment, en France, à l'heure de la IIIe République, cette idée en est venue à être unanimement partagée. Il dévoile les rouages de la carrière de savants comme Louis Pasteur, mais aussi l'histoire de simples artisans et pêcheurs dont les découvertes furent convoitées par les industriels. Il montre de quelle manière l'image d'un Galilée anticlérical a pu être fabriquée et renouvelle le regard que l'on porte sur la mise en place de l'école gratuite et obligatoire par Jules Ferry. Parallèlement à la décision démocratique, la pratique scientifique devient peu à peu un mode de gouvernement des êtres et des choses, qui marque l'avènement de la civilisation des experts. La science, désormais auréolée d'un prestige quasi religieux et présentée comme pure - c'est-à-dire indifférente aux intérêts individuels -, se révèle finalement un moyen d'administrer la société autant que de transformer la nature par l'industrie. Guillaume Carnino est docteur en histoire et enseigne l'histoire des sciences et techniques à l'université de Compiègne. Il a dirigé plusieurs ouvrages collectifs (La Tyrannie technologique. Critique de la société numérique, 2006 et Les Luddites en France. Résistances à l'industrialisation et à l'informatisation, 2010), parus aux éditions L'échappée. Permalink : https://bi.b-a-m.org/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=7780 L'invention de la science : la nouvelle religion de l'âge industriel [texte imprimé] / Guillaume Carnino, Auteur . - Paris [France] : Le Seuil, 2015 . - 1 vol. (321 p.) : ill., fac-sim., couv. ill. en coul. ; 24 cm. - (L'Univers historique, ISSN 0083-3673) . ISBN : 978-2-02-111147-7 : 24 EUR Langues : Français (fre) Catégories : Sciences Mots-clés : Aspect politique  Aspect social  France  Histoire Index. décimale : 501 Philosophie et théorie des sciences Résumé : «La science a prouvé que...». D'où nous vient cette idée selon laquelle la science serait garante du vrai ? Guillaume Carnino propose une enquête historique et généalogique permettant de comprendre pourquoi et comment, en France, à l'heure de la IIIe République, cette idée en est venue à être unanimement partagée. Il dévoile les rouages de la carrière de savants comme Louis Pasteur, mais aussi l'histoire de simples artisans et pêcheurs dont les découvertes furent convoitées par les industriels. Il montre de quelle manière l'image d'un Galilée anticlérical a pu être fabriquée et renouvelle le regard que l'on porte sur la mise en place de l'école gratuite et obligatoire par Jules Ferry. Parallèlement à la décision démocratique, la pratique scientifique devient peu à peu un mode de gouvernement des êtres et des choses, qui marque l'avènement de la civilisation des experts. La science, désormais auréolée d'un prestige quasi religieux et présentée comme pure - c'est-à-dire indifférente aux intérêts individuels -, se révèle finalement un moyen d'administrer la société autant que de transformer la nature par l'industrie. Guillaume Carnino est docteur en histoire et enseigne l'histoire des sciences et techniques à l'université de Compiègne. Il a dirigé plusieurs ouvrages collectifs (La Tyrannie technologique. Critique de la société numérique, 2006 et Les Luddites en France. Résistances à l'industrialisation et à l'informatisation, 2010), parus aux éditions L'échappée. Permalink : https://bi.b-a-m.org/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=7780

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Science / Arnaud Saint-Martin

Public ISBD Titre : Science Type de document : texte imprimé Auteurs : Arnaud Saint-Martin, Auteur Editeur : Paris : Anamosa Année de publication : 2020 Collection : Le mot est faible Importance : 1 vol. (84 p.) Format : 19 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-38191-007-9 Prix : 9 EUR Langues : Français (fre) Index. décimale : 501 Philosophie et théorie des sciences Résumé : Si le « dire vrai » et le « faire science » sont vitaux dans nos sociétés traversées par de multiples crises, des controverses sur les innovations technologiques au Covid-19, les mésusages de la science prolifèrent pourtant. Assumant à la fois sa charge polémique et un attachement à la connaissance scientifique pour elle-même, cet essai renoue avec un idéal éthique de la science. La « science » évoque des réalités très contrastées. Le mot est encore doté d’un certain prestige dans les sociétés où sa pratique a été mise en avant à raison. En ce sens, il dénote une recherche de la vérité qui, depuis l’essor des institutions scientifiques modernes tout au long du xixe siècle, n’ont pas cessé d’inspirer des communautés savantes toutes disciplines confondues. Ce sens n’en est pas moins relativisé aujourd’hui, car il sert à tout et n’importe quoi, notamment à faire passer des opinions pour plus vraies qu’elles ne le sont ou à faire prospérer le commerce d’usurpateurs. Sociologue des sciences et techniques, Arnaud Saint-Martin rétablit la pertinence de lieux communs et d’idées fondatrices de la science telle que nous devrions l’entendre. À partir d’exemples choisis, de la pratique de l’astronomie et d’autres sciences, il explique pourquoi il n’a jamais été aussi important de défendre l’établissement de vérités et de connaissances robustes sur le monde qui nous entoure. Cette recherche revêt en plus une grande valeur culturelle et appelle un certain sens du partage, les connaissances scientifiques constituant un patrimoine commun à entretenir quoi qu’il en coûte. On comprendra à la lecture que la défense et illustration de cette recherche sans fin est solidaire d’une politique de la science. Permalink : https://bi.b-a-m.org/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=10137 Science [texte imprimé] / Arnaud Saint-Martin, Auteur . - Paris : Anamosa, 2020 . - 1 vol. (84 p.) ; 19 cm. - (Le mot est faible) . ISBN : 978-2-38191-007-9 : 9 EUR Langues : Français (fre) Index. décimale : 501 Philosophie et théorie des sciences Résumé : Si le « dire vrai » et le « faire science » sont vitaux dans nos sociétés traversées par de multiples crises, des controverses sur les innovations technologiques au Covid-19, les mésusages de la science prolifèrent pourtant. Assumant à la fois sa charge polémique et un attachement à la connaissance scientifique pour elle-même, cet essai renoue avec un idéal éthique de la science. La « science » évoque des réalités très contrastées. Le mot est encore doté d’un certain prestige dans les sociétés où sa pratique a été mise en avant à raison. En ce sens, il dénote une recherche de la vérité qui, depuis l’essor des institutions scientifiques modernes tout au long du xixe siècle, n’ont pas cessé d’inspirer des communautés savantes toutes disciplines confondues. Ce sens n’en est pas moins relativisé aujourd’hui, car il sert à tout et n’importe quoi, notamment à faire passer des opinions pour plus vraies qu’elles ne le sont ou à faire prospérer le commerce d’usurpateurs. Sociologue des sciences et techniques, Arnaud Saint-Martin rétablit la pertinence de lieux communs et d’idées fondatrices de la science telle que nous devrions l’entendre. À partir d’exemples choisis, de la pratique de l’astronomie et d’autres sciences, il explique pourquoi il n’a jamais été aussi important de défendre l’établissement de vérités et de connaissances robustes sur le monde qui nous entoure. Cette recherche revêt en plus une grande valeur culturelle et appelle un certain sens du partage, les connaissances scientifiques constituant un patrimoine commun à entretenir quoi qu’il en coûte. On comprendra à la lecture que la défense et illustration de cette recherche sans fin est solidaire d’une politique de la science. Permalink : https://bi.b-a-m.org/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=10137

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La science, creuset de l'inhumanité / Jean-Marc Royer

Public ISBD Titre : La science, creuset de l'inhumanité : décoloniser l'imaginaire occidental Type de document : texte imprimé Auteurs : Jean-Marc Royer, Auteur Editeur : Paris : L'Harmattan Collection : Questions contemporaines, ISSN 1286-8698 Importance : 1 vol. (214 p.) Présentation : couv. ill. en coul. Format : 24 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-296-96233-0 Prix : 23 EUR Langues : Français (fre) Catégories : Sciences:Critique Mots-clés : Imaginaire (philosophie)  Énergie nucléaire  Philosophie des sciences Index. décimale : 501 Philosophie et théorie des sciences Résumé : L'homme occidental est devenu la principale force de transformation du globe terrestre et de son atmosphère depuis 1850. De plus, Günther Anders, dans L'Obsolescence de l'homme, a largement montré pourquoi cela menait le monde à sa perte totale, en particulier depuis les événements de 1945. D'autre part, Cornelius Castoriadis avait attiré l'attention sur le fait que l'imaginaire constitue le ciment de toute société. En conséquence, l'auteur soutient qu'il est grand temps de « déconstruire » cet imaginaire occidental si l'on veut se donner des chances d'éviter le pire. Or cet ouvrage a débouché sur la conclusion que la science tient une place fondamentale dans cet imaginaire et, chemin faisant, que l'énergie nucléaire en constitue son « noyau dur ». L'exploration douloureuse de cette « zone interdite » du savoir - qui s'est révélée extraordinairement riche - a eu pour conséquence un appel international. Permalink : https://bi.b-a-m.org/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=8034 La science, creuset de l'inhumanité : décoloniser l'imaginaire occidental [texte imprimé] / Jean-Marc Royer, Auteur . - Paris : L'Harmattan, [s.d.] . - 1 vol. (214 p.) : couv. ill. en coul. ; 24 cm. - (Questions contemporaines, ISSN 1286-8698) . ISBN : 978-2-296-96233-0 : 23 EUR Langues : Français (fre) Catégories : Sciences:Critique Mots-clés : Imaginaire (philosophie)  Énergie nucléaire  Philosophie des sciences Index. décimale : 501 Philosophie et théorie des sciences Résumé : L'homme occidental est devenu la principale force de transformation du globe terrestre et de son atmosphère depuis 1850. De plus, Günther Anders, dans L'Obsolescence de l'homme, a largement montré pourquoi cela menait le monde à sa perte totale, en particulier depuis les événements de 1945. D'autre part, Cornelius Castoriadis avait attiré l'attention sur le fait que l'imaginaire constitue le ciment de toute société. En conséquence, l'auteur soutient qu'il est grand temps de « déconstruire » cet imaginaire occidental si l'on veut se donner des chances d'éviter le pire. Or cet ouvrage a débouché sur la conclusion que la science tient une place fondamentale dans cet imaginaire et, chemin faisant, que l'énergie nucléaire en constitue son « noyau dur ». L'exploration douloureuse de cette « zone interdite » du savoir - qui s'est révélée extraordinairement riche - a eu pour conséquence un appel international. Permalink : https://bi.b-a-m.org/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=8034

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103872	Épistémologie	ROYER	Livre	Bibliothèque principale	Disponible